Chapter 1: 1 : mauvais choix
Chapter Text
Peter chantonnait en arrivant devant la boîte au lettre de son appartement. Il l'ouvrit et tria les enveloppes. Pile de droite pour les facture pour tante May, pile de gauche pour les pubs.
Au milieu des enveloppes, il y en avait cependant une bien différente. Elle était d'un rouge vif, cartonnée, et parfumée comme si elle avait ete préparée avec le plus grand soin. Il n'y avait aucune adresse d'inscrite, ni te timbre, elle semblait avoir été directement déposée dans sa boîte aux lettres.
A l'arrière, d'une écriture Calligraphique très élégante était écrit son nom.
Intrigué, Peter ne perdit pas de temps et ouvrit la lettre.
"A l'intention de Mr. Peter Benjamin Parker,
Je suis ravi d'avoir l'honneur de vous inviter à un évènement se déroulant seulement une fois par siècle, et qui fait l'objet d'une très sévère sélection.
Vous avez été convié à notre événement grâce à vos nombreuses connaissances tant en mathématiques et en sciences qu'en combats et activités de justice, et ce serait pour nous un véritable plaisir de vous compter parmis nos invités de marque.
Notre événement se déroulera lors de la prochaine pleine lune, il vous faudra nous rejoindre à vingt-et-une heure à l'endroit où toute votre aventure à commencé, et porter un costume agrémenté d'une rose blanche.
Il va sans dire que si vous parlez de cette invitation à qui que ce soit, vos droit la concernant seront révoqués, et nous nous permettront en compensation de vous prendre Mr. Anthony Edward Stark, que nous avons par avance invité également.
Nous espérons grandement vous voir répondre positivement à la présente invitation, nous ne souhaitons faire de mal à personne.
Avec toute nos meilleures salutations,
L'équipe de "Notre événement"."
Peter sentit son sang se glacer dans ses veines, et il se précipita sur son téléphone pour appeler Mr Stark. Mays celui ci ne décrocha pas. Il appela donc Mlle Pepper en vitesse. Celle ci décrocha heureusement au bout de deux sonneries.
"- A- Allo Mlle Potts ?
- Bonjour Peter ! Tout va bien ?
- Oh- Eum.. oui. C'est juste... Est ce que vous savez où est Mr. Stark ?
- Ah, Tony ne te l'a pas dit ? Il a du partir ce matin en urgence pour le wakanda. Je ne sais pas trop pourquoi, il était très vague, mais son téléphone va être déconnecté un moment.
-O- Oh... D'acc- D'accord. Merci.
- Tu es sur que tout ça bien chéri ?
- O- Ou ça va ! Merci de me l'avoir dit, au revoir !"
Peter raccrocha précipitamment et commença à faire les 100 pas dans la pièce. Mr Stark avait disparu. Il n'était pas là, pas joignable, et il venait de recevoir une lettre qui le menaçait, bon sang ! Et dans tous les scénarios imaginés pas son mentor, a chaque fois qu'il recevait une lettre de menace, Peter devait lui en parler immédiatement. Et à personne d'autre. Que devait il faire maintenant ?
Peter s'assit sur le sol, se prit la tête dans les mains et pris quelques instants pour respirer profondément et se calmer. La prochaine pleine lune étant ce soir, il n'avait pas de temps à perdre. Il devait décider de la marche à suivre, et maintenant. S'il ne se présentait pas ce soir, Mr Stark serait en danger. Et s'il y allait... Eh bien. Il serait en danger, mais avec Peter en plus pour se battre. Bien, Peter était décidé, il irait. Maintenant, il fallait encore trouver cet endroit. "L'endroit où toute votre aventure a commencé". Peter soupçonnait que cela concernait l'endroit où il a obtenu ses pouvoirs. Après tout, la personne qui avait envoyé cette lettre semblait bien au courant de son identité en tant que Spiderman.
Décidé, Peter vérifia l'heure sur son téléphone. 19h30. Cela lui laissait le temps d'aller s'habiller et d'aller acheter des fleurs. Puis il irait directement. Oui, il ne pouvait pas attendre. Peter enleva ses vêtements d'école pour enfiler son costume de Spiderman, par dessus lequel il s'habilla de son seul costume, que Mr Stark lui avait offert il y a quelques mois déjà. Peter se regarda dans le miroir et eut la terrible envie de fondre en larmes. Il n'avait décidément pas signé pour ça. Mais maintenant, c'était trop tard, et il devait agir.
Le garçon quitta donc l'appartement et se rendit chez le fleuriste le plus proche. Il achète une rose blanche et la plaça dans la poche de sa veste. Peter avala difficilement sa salive en essayant de paraître le plus naturel possible, sur la route pour aller chez Osborn Industries.
Il arriva devant le bâtiment à 21 heures pétantes, et inspira encore profondément avant de se présenter à l'accueil.
"- Euh- Je.. Bonjour ? J'ai un rendez vous..? Peter se détesta que sa voix et le stress fasse paraître sa phrase comme une question. La dame en face le regarda de haut en bas puis lui fit un sourire narquois.
- Puis je voir votre laissé passé ? Peter hocha la tête et lui montra sa rose. La femme hocha la tête avant de taper quelque chose sur son ordinateur et de lui indiquer une porte sur sa droite.
- Rendez vous dans cette pièce, vous n'aurez plus qu'à attendre debout au milieu de la pièce, puis quelqu'un viendra vous chercher."
Peter hocha encore une fois la tête, ne faisant pas confiance en sa voix qui aurait tremblé. Il se dirigea à grands pas dans la pièce et comme convenu, attendait au milieu, sans rien faire. Il out prendre trois grandes respirations pour se calmer, puis effectivement un grand homme habillé tout en noir avec un bonnet, un masque et des lunettes de soleil entra.
"- Peter Parker ?
- Euh, oui, Oui, c'est moi...
- Bien. Enfile ça, et n'ose même pas essayer de te débattre, ou se sera pire pour tout le monde."
L'homme lui tendit un masque pour se cacher les yeux. Peter se mordit la lèvre mais ne dit rien. Il l'enfila et suivit l'homme. Il devait le faire et être courageux. Une fois Mr. Stark retrouvé, il pourrait se battre.
Ils prirent beaucoup de couloirs et de virages, a tel point que Peter en avait la tête qui tournait. L'atmosphère était pesante et lourde, personne ne parlait, a part les courtes indications de tourner à droite ou à gauche. Les bruits de pas résonnaient dans l'immeuble, mais on n'entendait que ça, même avec l'ouïe améliorée de Peter.
Finalement, après ce qui lui sembla une éternité, l'homme s'arrêta, Peter derrière lui, il lui dit de ne plus bouger, et qu'il viendrait retirer son bandeau quand le moment serait venu.
Le garçon entendait une autre respiration, près de la sienne, ainsi qu'un battement de coeur au moins aussi rapide que le sien. Mais Peter savait que ce n'était pas Mr. Stark. Il pourrait reconnaître son cœur entre milles. Il attendait encore un très long moment avant que d'autres pas ne se fassent entendre dans la pièce, juste en face d'eux. Et Peter sentit son cœur accélérer encore et les mains se mettre à trembler. Cette personne, c'était Mr. Stark. Aucun doute. Peter lacha un petit halètement, mais se força à rester immobile. Il entendait toujours la personne à côté de lui, et il pouvait également entendre de nombreuses personnes postées un peu partout dans la pièce. Ils étaient au moins une dizaine. Soudain, l'un d'eux bougea et il devait le bandeau de Peter.
Le garçon cligna des yeux, s'adaptant a la lumière ambiante. En face de lui se trouvait effectivement Mr. Stark, qui avait encore un bandeau sur les yeux. Il portait un de ses habituels costumes, mais ses lunettes n'étaient pas là, ni même sa montre ou tout autre objet pouvant être considéré comme technologique. En tout cas, pas à première vue. A côté de lui. Peter vit... Lui même. Il cligna des yeux plusieurs fois, mais la vision ne changea pas. Un garçon lui ressemblant exactement était à ses côtés, lui souriant gentiment. Peter ouvrit grand les yeux, soudain incapable de regarder ailleurs.
Il perçut cependant du bruit d côté de Mr. Stark, et il n'eut le temps de rien faire de plus que son bandeau était également retiré. Peter ouvrit la bouche pour parler, et il vit du coin de l'oeil d'autre Peter faire de même, mais deux gardes leur couvrirent la bouche. Peter était maintenant complètement terrifié. Il vit un revolver être apporté par un autre garde, qui s'approcha de Mr. Stark. Il lui confia l'arme. Et Mr. Stark, même s'il avait l'air terrifié, ne paraissait même pas surpris. Tous trois s'observent longuement, jusqu'à ce qu'une voix les interrompent.
"- Bien le bonjour Messieurs, tout d'abord, laissez moi le présenter. Mon nom est Jack Jones. Et nous sommes réunis ici pour jouer à un jeu ! C'est le jeu des 7 différences, n'est ce pas amusant ? Pour cela, les règles vont être êtres simple ! Anthony ici présent, va devoir deviner lequel de vous est le vrai Peter ! Et tuer l'autre, haha ! N'est ça pas excitant ?! Une seule erreur, et BOUUUUM il n'a plus de fils ! L'homme, complètement fou, se mit à sourire. Attention Peter, si tu essaie de te rebeller et d'utiliser tes pouvoirs, mes hommes sur les côtés ici sont prêts à tirer sur ton précieux Mr. Stark instantanément ! N'est-ce pas merveilleux ? Aucune possibilité de triche ! Alors, maintenant, a vous de jouer ! Il faudra bien convaincre Anthony, pour pas qu'il ne vous tire dessus !"
Et l'homme ressorti de la pièce, on entendit un clic distinctif d'une serrure derrière lui. L'homme qui lui tenait toujours la bouche le relâcha prudemment, mais Peter était figé se place, incapable de bouger, bien trop terrifié. Finalement, il croisa le regard de Mr. Stark et se mit à crier.
"- Mr. Stark ! C'est moi ! Mr. Stark, s'il vous plaît...
- Non Mr. Stark ! Vous ne devez pas le croire. JE SUIS LE VRAI. Peter fixa avec incrédulité le faux Peter, qui le fixa également, avant de se remettre à crier. POURQUOI FAIS TU ÇA ??? JE NE T'AI RIEN FAIT, JE NE TE CONNAIS MÊME PAS, ET MR STARK NE MERITE PAS CA. Puis il se tourna de nouveau vers Mr. Stark, les larmes aux yeux. Mr. Stark... Tony... Il faut me croire...
- Je... Non ! C'est- c'est moi, Mr Stark ! Tony inspira profondément et ferma les yeux un instant, puis il les regarda chacun leur tour.
- Très bien. Peter, dit moi... Quel est le tout premier surnom que je t'ai donné ? Peter soupira de soulagement.
- C'était Under-
- UNDEROOS ! C'etait- c'était Underoos !"
Peter tourna le visage vers le faux, le regardant avec horreur, tandis que celui ci l'ignorait parfaitement. Puis, son regard se tourna de nouveau vers Mr. Stark, qui pointait l'arme sur lui.
"- Non, non, non... Mr. Stark, ce n'est pas... Non... Je... On peut toujours se battre ensemble et s'enfuir, Mr. Stark, il ne faut pas céder à leurs petits jeux !"
Mais il était trop tard. Le doigt de Tony avait déjà appuyé sur la gâchette, et Peter resta parfaitement immobile, malgré son sens d'araignée qui lui hurlait de s'éloigner. Il vit un sourire en coin sur le visage de l'autre Peter, qui le regardait, ses yeux criant clairement "j'ai gagné, et tu as perdu." Et Mr. Stark le regardait avec une telle haine, que Peter pensait que même s'il survivait a cette balle, ce regard le tuerait sur le champ. Le garçon sentit la balle lui traverser l'abdomen, il se sentit s'effondrer par terre, se tenant le ventre. Puis il entendit le rire infernal du garçon à ses côtés, et il vit la réalisation sur le visage de Tony. Il vit Mr. Stark accourir vers lui, les gardes l'empêcher de l'atteindre. Il vit sa vision se troubler petit à petit. Il entendit Tony scander des "Non, non, non, je suis désolé, Désolé, Désolé, reste avec moi gamin" mais Peter ne supportait bientôt plus la perte de sang, et il s'évanouit, sans savoir ce qui arriverait ensuite.
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Peter ouvrit les yeux, mais la lumière qui l' éblouit le fit gémir de douleur. Il cligna lentement des yeux, et observa ou il se trouvait. Il voyait le plafond blanc au dessus de lui, sentait des draps doux sous ses membres et entendant le bip régulier d'une machine à sa droite. À sa gauche, il sentait de la chaleur. En tournant la tête, il vit Mr. Stark, qui le regardait avec des larmes aux yeux.
Lentement, précautionneusement, Tony l'entoura de ses bras et se mit à pleurer, répétant "Désolé, gamin, Désolé.". Peter le prit également dans ses bras, le maximum qu'il put sans se blesser. Ils restèrent comme cela un très long moment, avant que Peter ne s'éloigne et regarde son mentor.
"- Que s'est il passé ? Comment a t on pu s'en sortir ?
- C'est une longue histoire... Mais qui n'est pas pour aujourd'hui, j'ai besoin de vérifier que tu vas réellement bien... J'ai vraiment cru te perdre... Mon dieu, tu es comme mon fils, et je ne t'ai pas reconnu... Je n'ai aucune excuse.
- Tout vas bien, Mr. Stark. Je 'e vous en veux pas."
Et Peter lança un sourire brillant à Tony, qui se remit à pleurer. Ils pleurèrent ensemble longtemps, avant que les infirmières ne les trouve et éloigne Tony pour pouvoir faire leurs examens à Peter. A partir de maintenant, tout irait bien.
FIN.
Chapter 2: 2. Incertain
Summary:
Peter entend une conversation qu'il n'aurait pas dû, et croit que ça le concerne.
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Peter préparait son sac pour aller à la tour, impatient. Il était au téléphone avec Ned et ils discutaient du lego qu'il venait de recevoir, ils avaient prévus de se voir la semaine prochaine pour commencer à le construire, et ils étaient tous les deux très excités.
En raccrochant avec Ned, Peter sortit de sa chambre avec son sac pour aller dire au revoir a May. Celle ci lui fit un câlin et lui souhaita un bon weekend.
Peter se précipita dans les escaliers et retrouva Happy qui l'attendait devant l'immeuble. Il monta dans la voiture, heureux qu'elle soit chauffée, le temps commençait à se rafraîchir.
"- Salut Happy ! Ça va ?
- Oui. Allons y, Tony t'attends."
Peter hocha la tête et souri. Ils firent le trajet en silence, Peter envoyant encore des mêmes a Ned au sujet du Lego.
En arrivant à la tour, Peter alla directement au labo, ou il vit Pepper et Tony en grande discussion. Il ne voulait pas vraiment écouter aux portes, il savait que c'était mal, mais, eh bien... Il n'avais pas vraiment voulu le faire !
"- Arg Pepper, je suis vraiment obligée de me le coltiner ??? Je ne veux pas avoir à rester avec lui le weekend entier... Peter sentit son cœur battre fort dans sa poitrine. De qui Tony parlait il ?
- Allons Tony, tu es adulte, il serait temps de te comporter comme tel. Moi non plus je ne veux pas, mais on est obligés de toute façon, on s'est mis d'accord...
- Oui mais bon... Regarde le, avec ses airs de chiens battus ! Peter eut les larmes aux yeux. Tony disait toujours qu'il avait l'air d'un petit chiot. Toujours à sourire et faire comme si de rien était ! Je le déteste ! Je ne veux pas passer le weekend entier avec-"
Peter ne out en supporter plus, et il s'enfuit, laissant tomber son sac au sol bruyamment. Comme ses lances toiles étaient toujours à ses poignets -juste au cas ou- il les utilisa pour s'enfuir par une fenêtre, les larmes brouillant sa vue.
Il le savait, il en était sur. Tony ne l'aimait pas, et ne voulait certainement pas rester avec lui. Peter avait toujours douté, mais il se disait qu'après tout, c'était Tony Stark, il ne ferai pas quelque chose qu'il ne voulait pas. Mais visiblement il s'était trompé. Pepper et lui avaient parlé d'accords, alors... Ils avaient dû passer un accord avec May. Et c'est la seule raison pour laquelle il autorisait Peter à rester à la tour les weekends, a travailler ensemble au labo. Pourtant, Peter s'était senti tellement bien... Tellement intégré. Il pensait vraiment faire parti de la famille. Mais non. Il avait forcément du faire quelque chose qui avait tout gâché.
Et maintenant, Tony et Pepper ne voulaient plus de lui. Peter s'arrêta en haut d'un immeuble. Il ne savait pas vraiment où il était, mais peu importe. Il s'assit sur le rebord et observa New York. Dommage qu'il n'ait pas pris son costume, il aurait pu partir en patrouille. Peter se contenta de regarder l'horizon pendant un long moment, les larmes coulant sur son visage, tandis que le ciel devenait de plus en plus sombre, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus une seule lueur de soleil. Les lampadaires prirent le relais, mais Peter s'en fichait. Il n'avait de toute façon nulle part où aller jusqu'à Dimanche soir, puisque May n'était pas a la maison.
Peter regrettait également de ne pas avoir pris de veste, il commençait à faire vraiment froid, son nez était rouge et il avait du mal a bouger les orteils. Mais peu importe. Après encore un long moment passé sur le toit, Peter entendit un bruit caractéristique de répulseurs. Il fronça les sourcils, sur que c'était encore son imagination qui lui jouait des tours.
"- Eh bien, ce n'est pas très gentil de m'ignorer, Underoos. Peter cligna des yeux en se tournant pour voir Tony, en cher et en os, a l'intérieur de l'armure d'Iron Man.
- Tony..?
- Hey mon grand, tu es vraiment parti loin, j'ai eu du mal à te retrouver...
- Qu'est-ce que tu fais la ? Je pensais... Je... Croyais que tu ne voulais pas de moi...
- Eh bien, je suis venu chercher mon enfant. Peter cligna des yeux, confus.
- Mais tu as dis... Tu as dis que tu ne veux pas de moi..! Que tu me déteste...
- Oh, Peter... Soudain, le garçon sentit des bras chaud autour de lui, et il se remit à pleurer de plus belle. Ce n'était pas de toi que je parlait, Petey, jamais. Je t'aime, tu es comme mon fils.
- Mais je t'ai entendu avec Pepper-
- Non, non. Ce que tu as entendu, c'est moi qui me plaignait sérieusement du fait que Steve Rogers passe le weekend à la tour. Je suis toujours ravi que tu sois là, Pete.
- Oh... Je suis désolé ! J'ai gâché la journée...
- Tu n'as rien gâché du tout, tu l'a donné une excuse pour éviter la journée "cohésion d'équipe" avec Captain Casse Pied, et maintenant on peut rentrer à la maison et regarder un film en buvant de délicieux chocolats chauds."
Peter sourit et hocha la tête, et Tony le ramena à la maison -Peter avait voyagé dans les bras d'Iron Man ! Ned ne le croirait jamais !- et ils firent exactement ce que Tony avait dit. Ses chocolats chauds étaient vraiment les meilleurs au monde.
FIN.
Chapter 3: 3. Bien sûr que c'est toi
Summary:
Peter a eu beaucoup de changements avec la piqûre de l'araignée, et ça l'angoisse.
Chapter Text
Peter ne s'était jamais vraiment trouvé beau. Bien trop petit pour son âge, ses cheveux trop plats, ses bras trop fins, ses lunettes biens trop nécessaires et son asthme bien trop présent. Pas assez ci, trop cela, rien ne lui plaisait chez lui.
Pourtant, il était lui même, et c'était tout de qui comptait. Même s'il n'aimait pas son corps, Peter s'aimait, parce qu'il savait que ses amis, sa famille, l'aimait comme cela.
Depuis la piqûre de l'araignée radioactive, Peter avait changé.
Maintenant, il était musclé sans même faire d'efforts. Il pouvait soulevé un bus, et ne même pas être essoufflé. Ses cheveux avaient gagnés en volumes, devenant duveteux, soyeux et doux sans avoir besoin d'en prendre soin. Il ne portait plus de lunettes. Il n'avait plus jamais eu besoin de son inhalateur. Et il grandissait a une vitesse qui le dépassait parfois.
Et la plupart du temps, Peter aimait ces changements, vraiment. Plus de filles avaient commencé à s'intéresser à lui -même si la seule qu'il aimait était MJ-, les garçons commençaient a se rendre compte de sa musculature, malgré ses efforts pour le cacher, et l'embetaient de moins en moins. Il n'entendait plus de rires sur son passage dans la rue ou à la cafétéria.
Mais parfois, rarement, de temps en temps, Peter détestait sa nouvelle apparence. En se regardant dans le miroir, il s'arrêtait, écarquillant les yeux, et se mettait a paniquer en se demandant qui était la personne dans le miroir. Rationnellement, il savait que c'était lui même. Mais son cerveau ne pouvait pas le comprendre, et il devait a tous prix éviter les miroirs pour le reste de la journée.
Aujourd'hui était un de ces jours. Peter s'était levé en se demandant comment es ce que ça se faisait qu'il voyait aussi bien. Il avait fait la route jusqu'à Midtown en se demandant pourquoi il n'était pas essoufflé. Il s'était passé la main dans les cheveux en se demandant pourquoi ils étaient aussi doux. Il baissa la tête lorsque ses camarades le regardèrent. Puis a la fin de la journée, il se rendit a la tour, comme chaque Mardi. Et il vit Tony, et se demanda depuis quand est ce que celui ci avait rapetissé. Jusqu'à ce que Tony fasse la remarque fatidique.
"- Wow Pete, tu grandis de jours en jours c'est incroyable.
- Ah... Euh... Merci ? Tony lâcha un petit rire.
- Et regarde moi ces cheveux, il faut vraiment que tu me dise quel shampooing tu utilise ! Peter fronça les sourcils. On ne lui avait jamais dit que ses cheveux étaient si beaux que ça.
- Euh, j'y penserai.
- D'ailleurs, j'aurais bien besoin de tes muscles au labo, j'ai une grosse caisse d'outils à porter mais ils sont trop lourds pour moi, et le costume d'Iron Man est en réparation..."
Peter hocha la tête et suivi Tiny jusqu'a la caisse en question. Et il la porta sans aucun problème. Peter lacha un petit cri, surpris de sa propre force, et lâcha la caisse. Le bruit fort alerta Tony qui accouru.
"- Peter, tu vas bien ?? Peter ne l'écoutait pas, il regardait ses mains. Petit, si c'est trop lourd, il ne faut pas t'en vouloir D'accord ? Dit Tony d'une voix douce. Mais Peter était déjà parti sans une spirale de pensées négatives. Pete ? Peter ?"
De plus en plus, la respiration du garçon devenait irrégulière, et il commença à se gratter violemment les bras. Ce n'était pas lui. Non non non, ça ne pouvait pas être lui ! Ce n'était pas lui ! Pas sa peau ! Pas ses ongles ! Pas ses muscles ! Pas ses OS ! PAS LUI !
Tony attrapa délicatement ses mains pour l'empêcher de se faire du mal, mais cela ne dit que faire s'accélérer encore plus sa respiration, et Peter lança un long gémissement. Il pleurait en lâchant de longs sanglots et en essayant de cogner sa tête contre le mur. Tony le fit asseoir par terre et le coin ça dans ses bras, de telle sorte que Peter pouvait a peine bouger, sa tête sur la poitrine de Tony.
"- Chhh... Allez, tout cas bien, Pete, tout va bien. Je suis la. Peter pleurait encore.
- C- C'est pas moi ! C'est pas moi papa ! C'est pas mon corps !
- Chhh... Suit ma respiration, doucement, on inspire... Tony exagera sa respiration pour que Peter fasse de même. Et puis on expire... Fiouuu... Encore une fois, avec moi. Cela mis un très long moment, mais finalement Peter réussi à retrouver une respiration plus calme, même s'il pleurait et sanglotait encore.
- Papa ! Re- Regarde... C'est pas moi... C'est pas mon corps...
- Qu'est ce qui te fait dire ça, Pete ? Le garçon secoua la tête.
- Je- Je ne sais même pas ! Ses lèvres tremblèrent et Tony sentit que Peter allait recommencer à paniquer.
- Peter, je vais te dire ce que je vois. Moi, je vois mon garçon courageux, qui à sauvé beaucoup de chats des arbres, et à aider beaucoup de vieilles dames à traverser la rue. Je vois un garçon génial, qui ne se laisse jamais abattre et qui combat toujours les méchants, même quand c'est inégal. Je vois un garçon très très intelligent, qui est capable de me suivre et de m'aider au laboratoire, et qui, j'en suis sûr, finira par me dépasser. Mais tu sais ce que je vois ? Je vois seulement Peter. Mon Peter, mon enfant, qui est magnifique, peu importe qui il est où ce à quoi il ressemble. Peter en eut les larmes aux yeux et serra Tony encore plus fort dans ses bras.
- Merci Papa... Je.. je n'étais pas sûr que... Que c'était moi... Tu sais, depuis l'araignée mon corps a beaucoup changé et... C'était tellement rapide et je n'arrive pas à m'y habituer... Parfois, je ne comprends pas pourquoi je vois moins bien avec mes lunettes, pourquoi je vois le monde de plus haut, pourquoi je peux soulever des cartons d'outils sans problèmes et sans être ne serait-ce qu'un chouilla essoufflé...
- Ce n'est pas grave Underoos. Il te suffit de venir me voir, et je te rappellerai que bien sûr c'est toi, tu es toujours toi."
Chapter 4
Summary:
L'annonce a été passée, Tony Stark est en vie. Dans ce cas, Tony doit se souvenir, non ? Il doit se souvenir de qui est Peter, il ne peut pas en être autrement.
Chapter Text
Peter courait dans les rues de New York. Le monde était en folie, depuis qu'ils avaient appris la merveilleuse nouvelle. Et Peter était dans le même état. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'on apprenait que Tony Stark était vivant. Il était en vie, respirant et marchant. Son coeur battait. Alors il fallait comprendre l'excitation de Peter, qui le croyait mort depuis des mois... Depuis le combat contre thanos. Le monde entier l'avait oublié depuis, mais pas Tony. Tony ne pourrais jamais l'oublier. Il était dans le coma lorsque le sort avait été lancé, ça devait compter, non ?
Oui, oui, ça devait compter. Tony ne pouvait pas l'oublier.
On en était donc à là, Peter courant comme un fou dans les rues de New York, essayant d'atteindre la tour le plus rapidement possible.
Il y arriva enfin, essoufflé mais heureux, et pénétra dans le grand hall, ou bien évidemment, une foule s'était formée. Il n'était pas le seul à vouloir voir le miracle de ses propres yeux. Mais Peter avait quelque chose qu'ils n'avaient pas : un laissé passé. En effet, Peter avait conservé son ancien laissé passé de "stagiaire" chez Stark Industries. Enfin, stagiaire qui avait tout de même accès à tous les étages de la tour...
Peter se faufila entre les nombreux journalistes réclamant une interview de Tony, entre ,es curieux qui étaient ici juste pour s'assurer que la nouvelle était bien vraie, et pu passer les portiques de sécurité grâce à sa carte. Il s'empecha de courir jusqu'aux ascenseurs, ne voulant pas paraître suspect, et glissa de nouveau sa carte pour pouvoir être conduit jusqu'aux derniers étages, ou résidaient Tony et sa famille.
"- Bienvenue, Peter. Ou souhaites tu aller aujourd'hui ?
- Salut, Friday ! Tu m'a tellement manqué ! Est ce que Tony est ici ?
- Oui, il se trouve a l'étage commun. Dois je t'y emmener ?
- Oui, s'il te plaît !"
Peter trépignait d'impatience. L'attente le tuait. Après autant de temps, il allait enfin revoir Tony. Et il allait pouvoir tout arranger, c'était certain. Oui, Tony saurait quoi faire. Il le savait toujours.
Peter finit par atteindre le bon étage et déboula dans la salle commune, il aperçut Tony et lui fonça dans les bras pour lui faire un câlin. Mais Tony n'eu pas la réaction escomptée. Peter pensait que son mentor le prendrait dans ses bras en retour, lui ébourifferait les cheveux, rigolerait et lui dirai "tu m'a manqué, Bambino.". Ils resteraient comme ça longtemps, et puis Peter lui expliquerait tout, et Tony l'aiderait. Il lui présenterai Morgan -dont Peter avait entendu parler- et ils regarderaient un film tous ensemble. En buvant du chocolat chaud, de préférence. Puis Tony le borderait, comme il en avait l'habitude autrefois, et lui dirait que tout allait s'arranger.
Mais non, évidemment que non, Peter ne pouvait plus être heureux.
Tony le repoussa. Durement. Et il se mit en position de combat tandis que Happy, juste à côté, dégainait une arme. Pepper cria et se précipita pour protéger une fillette -surement Morgan- de son corps. Peter regarda Tony, les yeux écarquillés.
"- Tu... Tu ne te souviens pas..?
- Qui es tu, et comment es tu entré ici ?! Tony avait un regard plein de haine, et cela mis les larmes aux yeux à Peter.
- Réponds tout de suite où je tire ! Happy fit un geste avec son pistolet, montrant qu'il ne plaisantait pas.
- Tu... Ne te souviens vraiment pas.. je...
- RÉPONDS !! Peter sursauta violement et les larmes coulèrent sur ses joues.
- Peu importe. Ça n'a plus d'importance. Peter lança sa carte de stagiaire. Voilà, ce avec quoi je suis rentré, je la rends... Je.. je m'en vais. Désolé pour... Pour ça. Vraiment, je m'excuse sincèrement. Adieu."
Peter s'enfuit en courant vers une fenêtre ouverte, il entendait les cris de ceux qui essayaient de le rattraper mais les ignora et sauta par la fenêtre. Il attendait le dernier moment pour se rattraper grâce à un de ses lanceurs de toiles et il disparu rapidement entre les buildings, s'assurant que personne ne puisse le suivre.
Le garçon finit par retourner à son appartement miteux, ou le chauffage et l'électricité ne marchaient qu'une fois sur deux, et à s'allonger sur son matelas -oui, son matelas, un lit courait bien trop cher- pour pleurer. Il pensait vraiment que maintenant tout serait différent. Que Tony allait l'aider. Que Tony se souviendrai. Mais il avait eu tort. Oh, il avait eu tellement tort... Il aurait vraiment dû y réfléchir à deux fois avant de débarquer chez Tony et de le prendre dans ses bras. Mais comme on dit, l'espoir fait vivre, non ? Dommage que maintenant, Peter n'avais plus d'espoir... Que Tony soit la et se souvienne était son dernier point d'accroche, son dernier recours. Mais maintenant, que lui restait il ? Rien. C'était la réponse : il ne lui restait plus rien.
Mysterio lui avait tout pris. Sa confiance. La confiance des citoyens. Son identité. Et le bouffon vert avait fini de l'achever, lui enlevant même ses amis, et la seule famille qui lui restait. Peter était seul. Complètement, parfaitement, entièrement, seul. Seul, même pas adulte, à devoir travailler comme livreur de pizzas pour espérer avoir de quoi payer les factures de mois ci. Pour espérer pouvoir manger. Pour espérer pouvoir économiser et un jour retourner étudier. Seul, à fouiller les poubelles pour dénicher de quoi se fabriquer un téléphone, un ordinateur, ou juste pour trouver à manger, les jours vraiment durs. Seul quand il se blessait en patrouille et devait se recoudre. Seul quand des personnes insultaient Spiderman car, évidemment, Mysterio avait forcément raison. Seul quand il devait faire face aux cauchemars. Seul quand il n'était plus sur de ce qui était réel ou ce qui était une autre illusion.
Et ce soir, Peter était seul dans son appartement, le seul à encore se souvenir. A se souvenir de qui il était avant tout cela. Ou était donc passé ce garçon plein de vie, plein d'espoir, plein d'avenir ? Il n'en savait trop rien. Le seul à se souvenir que Spiderman n'était pas un méchant. Le seul à se souvenir que Ned et lui étaient meilleurs amis, et aiment construire des Legos. Le seul à se souvenir qu'il sortait avec MJ. Le seul à se souvenir de tous ces moments, de tous ces fous rires, de toutes ces frayeurs. Le seul à se souvenir des soirées pyjamas avec Tony et Pepper, a regarder Star Wars, Tony Story ou n'importe quel autre film en mangeant de la glace et en buvant des chocolats chauds. Le seul à se souvenir des câlins avant d'aller se coucher, des "bonne nuit bébé araignée" murmurés.
Et ça faisait mal. Bon dieu, ça faisait tellement mal que Peter voulait en mourir. Mais il ne pouvait pas faire ça. Il ne pouvait pas être égoïste. La ville avait besoin de lui. Enfin, elle avait besoin de Spiderman. Même si la population le détestait, au fond de lui, il savait qu'il faisait le bien. Et c'était tout ce qui compte. Peu importe le reste. Il n'avait pas besoin d'être lui. Pas besoin d'être Peter. Juste besoin d'être Spiderman. Et Spiderman n'avait pas besoin que les autres se souviennent de Peter Parker. Ça allait s'il était le seul à se souvenir. Aucun soucis. Non, aucun. Tant qu'il était Spiderman.
Chapter 5: 5. Attends...
Summary:
Peter fait une erreur au labo, et ça ne se passe pas bien.
Notes:
Je suis vraiment désolée pour les notions de physique très douteuses dans ce chapitre... 😅
Chapter Text
Peter travaillait, concentré sur les fioles de produits certainement pas chimiques et dangereux, dans un coin du labo, tandis que Tony faisait de même de l'autre côté. Ils ne se parlaient pas vraiment, a part quelques commentaires ça et la concernant leurs besoins vitaux -aka, Mr Stark, j'ai faim. Et, il y a de la pizza au frigo que tu peux aller faire réchauffer.-. En soit, c'était donc un Vendredi soir ordinaire. Le nouveau fluide de toile de Peter, permettant d'adhérer à des surfaces mais sans rester coller dessus avançait bien, et il serait bientôt prêt. Tony quant à lui travaillait sur le recalibrage de l'armure d'Iron Man pour lui permettre une meilleure élasticité et une meilleure thermodynamique entre ses système de ventilation, de refroidissement et de chauffage ainsi qu'avec la pression de l'air extérieur. Un Vendredi soir tout à fait banal. Qui n'avait rien de spécial. Nope, rien du tout, rien de mal, juste normal et parfaitement bien. Enfin, jusqu'à ce qu'il ne le soit plus.
À un moment donné, Tony dut quitter le labo, appelé par Pepper qui avait besoin d'aide avec de la paperasse concernant Stark Industries. Peter étant concentré dans son travail, il n'entendit pas Tony l'avertir qu'il s'absentait un moment, et il continua ce qu'il était en train de faire. Mélanger. Noter les effets. Noter la formule. Tony descendit les marches pour revenir au labo. Reprendre du liquide. Mélanger avec autre chose. Noter les effets. Noter la formule. Mettre de côté. Tony entra dans le labo. Reprendre du liquide. Tony cria qu'il était de retour, faisant sursauter violemment Peter. Mélanger...
"- NON, PETER, ATTENDS-"
BOUM.
Il semblerait que mélanger du semi carbure de tungstène avec son fluide de toile n'ait pas donné le résultat escompté. Et il semblerait que en verser presque 3 fois plus que nécessaire lors de son sursaut n'ait pas aider à la réaction... Peter essaya de se relever en gémissant, il avait tout de même été projeté par l'explosion sur au moins 3 mètres. Mais il en était incapable. Fronçant les sourcils, il ne comprit d'abord pas pourquoi, avant de se rendre compte qu'un gros morceau de béton lui bloquait la poitrine. Peter gémit en laissant tomber sa tête, puis gémit en se rendant compte combien cette action lui avait fait mal. Il tenta de repousser le béton de ses bras, mais ils n'avaient étonnamment aucune force. Peter ne pouvait même pas les relever. En jetant un coup d'oeil à ses bras, il se rendit compte qu'ils étaient tordus dans un angle vraiment bizarre. Puis en essayant de nouveau de les bouger, la douleur le fit hurler. Il compris qu'ils étaient très certainement cassés. Eh bien, qu'à cela ne tienne, il lui restait encore des jambes. Mais elles ne bougeaient pas non plus. À vrai dire. Peter n'arrivait même pas à les sentir. Étaient elles toujours la ? Peter espérait que oui, c'était quand même bien pratique, des jambes.
Peter soupira en couchant sa tête sur le côté. Très bien, puisqu'il ne pouvait pas bouger, alors il allait piquer un somme. Oui, une sieste lui paraissait très tentante la tout de suite. Il faisait chaud autour de lui, comme quand il était profondément enfoui sous sa couette. Bon, sauf que la, son lit était le sol du labo, et sa couette un morceau de béton provenant très certainement du plafond. Mais c'était tout à fait similaire ! Dommage qu'il n'avait pas d'oreiller, par contre... La chaleur se répandait de plus en plus, un peu comme quand il se faisait poignarder et que le sang coulait. Mais bon, peu importe, du chaud c'est du chaud, et pour le manque de thermorégulation de Peter, la chaleur était le saint Graal.
Peter entendit quelqu'un accourir vers lui et reconnut le visage de son mentor, qui paraissait absolument terrifié. Peter ne comprenait pas vraiment pourquoi. Il était bien, là. C'était confortable, et même si c'était un peu douloureux, c'était chaud et ça faisait du bien. Si Tony pouvait juste lui apporter un oreiller, et ce serait absolument parfait. C'est d'ailleurs bien ce qu'il comptait demander, dès que sa voix déciderait de fonctionner à nouveau. Pour l'instant, même comprendre les mots sortant de la bouche de Mr. Stark était compliqué. Et Peter était bien trop fatigué pour faire beaucoup d'efforts pour les comprendre.
"- Petit, reste avec moi.
- Mmmmh... 'iller.
- ..quoi ?
- O'iller...
- Je ne comprends pas gamin, qu'est ce qu'il y a ?
- O- hé- illerrrrr !
- Oh hé iller... Oh, un oreiller ? Peter hocha la tête, satisfait de s'être fait comprendre.
- O'iller... D'mir, f'gué...
- Euh, non, non, chéri. C'est hors de question, pas dormir ! Il faut rester éveillé ! A ces mots, Peter gémit encore plus fort et laissa tomber sa tête contre le sol, ce qui fit pousser un cri à Tony, qui passa sa main en dessous.
- Fa'gué...
- Oui, je sais bonhomme, je sais, mais là, tu es très grièvement blessé, tu ne peux pas t'endormir ! Le Dr Cho arrive, elle va t'aider... Mais ne t'endors pas !"
Peter ne comprenait pas du tout pourquoi le Dr Cho devait venir. Elle ne venait que quand il était blessé. Genre, vraiment, vraiment blessé. Mais là il allait bien ! Parfaitement bien, il avait juste un peu sommeil... Peter compris que Tony continuait de lui parler pour le garder éveillé, mais le sommeil gagna Peter petit à petit, ses yeux se fermaient lentement' et il ne pouvait s'empêcher de s'endormir.
"- Non non non, Peter, Underoos, chéri, mon enfant, tu ne peux pas t'endormir. Non non non, juste encore une seconde, s'il te plaît. Attends, gamin, attends-"
Et puis le noir envahi Peter, qui ne parvenait plus à garder les yeux ouverts. Et puis, pourquoi Mr Stark ne voulait pas qu'il s'endorme, d'abord ? D'habitude, c'était toujours lui qui grondait Peter parce qu'il n'avait pas respecté le couvre feu, ou parce qu'il veillait trop tard au labo et ne dormait pas assez. C'était toujours lui qui disait "les araignées en pleine croissance ont besoin de sommeil !" Et qui l'emmenait au lit après avoir regardé un film. Alors pourquoi, pour une fois que Peter acceptait de dormir sans broncher, Tony essayait de l'en empêcher ? Il ne savait pas, mais Peter s'en fichait, tout ce qu'il savait, c'est que l'appel du sommeil était bien plus tentant que les tentatives de son mentor pour le maintenir conscient...
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"- Alors, il va s'en sortir ? Tony paraissait avoir pris plusieurs années, avec ses cheveux en bataille et ses cernes qui lui mangeaient presque toutes les joues.
- Il est encore trop tôt pour vraiment le dire. Nous avons pu guérir l'hémorragie méningée et maintenir sa boîte crânienne, mais malheureusement sa moelle épinière a également été touchée. Nous ne pouvons pas encore dire s'il restera paralysé, que ce soit en partie ou totalement. Nous avons pu pratiquer l'opération pour reconstituer ses os de ses bras à l'intérieur même de son corps, maintenant il va falloir attendre qu'ils se réparent et se solidifient tous seul, ça va prendre un certain temps. Nous avons aussi pu contenir l'hémorragie interne et recoudre son poumon perforé à temps, ainsi que réparer tous les organes touchés. Plusieurs de ses côtes ont aussi été fracturées, donc c'est le même traitement que pour les bras. Ses jambes étaient relativement intactes, heureusement. Maintenant, le choc était tellement grand qu'il est tombé dans le comas, et on ne sait pas s'il va s'en sortir. Durant l'opération, son cœur s'est arrêté 3 fois, mais nous avons pu le faire repartir à chaque fois. Néanmoins, il aura certainement des séquelles cardiaques. En raison des fortes hémorragies, nous avons également utilisé beaucoup de poches de sang pour le garder en vie... Voilà le compte rendu.
- C'est... Beaucoup à digérer... Puis je le voir ?
- Oui, bien sûr, je vous laisse y aller. N'hésitez pas à parler, même s'il est dans le comas, beaucoup de victimes ont dit que c'est ce qui les avaient aidé à revenir vers notre monde."
Tony hocha la tête, ne faisant pas confiance en sa voix, et entra dans la pièce pour voir un Peter branché à de nombreux fils et perfusions, des machines prenaient ses constantes en permanence. Tony s'autorisa à pleurer, et s'approcha pour prendre délicatement la main du garçon.
"- Mon dieu, Peter... Je suis tellement désolé... Ça n'aurait jamais du arriver, et je suis conscient que c'est de ma faute mais... S'il te plaît Pete, je t'en supplie, il fait que tu reviennes... Ne me laisse pas..."
Chapter 6: 6. Défaut fatal
Summary:
Peter était altruiste.
Tony n'était certainement pas considéré comme altruiste, mais si vous demandiez à sa famille, tous serait parfaitement d'accord : Tony Stark est un homme altruiste.
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Peter Parker était altruiste. Tous ceux qui le connaissent vous le dirait. Il était bien trop altruiste, faisant passer n'importe qui avant lui. Même un homme au hasard qu'il aurait croisé dans la rue. Peter avait la très fâcheuse tendance à rentrer bien trop tard de patrouille, continuant d'aider les grands mères à rentrer chez elle et secourant les chats des arbres. Il se couchait volontiers très tard s'il s'agissait de réparer le costume d'un Avengers, ou de documents pour Pepper. Il mangeait même ses épinards, qu'il détestait, voir même une portion supplémentaire, si c'était pour que Morgan n'ait pas a en manger.
Alors oui, Peter était altruiste. C'était sa plus grande qualité, mais également son plus grand défaut. Honnêtement, couplé à sa tendance auto destructrice, c'était encore pire que son plus grand défaut. Il préférait prendre les coups de Flash plutôt que de riposter ou de s'en plaindre aux professeurs. "Il vaut mieux que ce soit moi que quelqu'un qui ne pourrait pas le supporter." Qu'il disait. Cela ne dérangerait pas Peter de servir de bouclier humain, si Captain ou Black Widow le lui demandait. Et il valait mieux ne même pas imaginer ce qu'il pouvait faire pour Tony. Vous en retiré des cauchemars.
Tony Stark n'était pas altruiste. Il était un génie, playboy, philanthrope, milliardaire, mais personne ne l'avait jamais décrit comme altruiste. Néanmoins, si on demandait à sa famille, ils decriraient tous Tony comme incroyablement altruiste. Cet homme avait déjà sauvé le monde. À plusieurs reprises. Et même si les journalistes n'étaient sûrement pas du même avis, beaucoup de personnes dans ce monde l'admirait.
Alors oui, Tony était altruiste. Mais cela n'avait aucune importance pour lui, qui ne faisait que ce qu'il voulait et ce qui était juste. Il avait failli mourir à plusieurs reprises pour le bien du monde, mais il avait toujours pu s'en sortir. Parce qu'il avait une femme et un fils à voir grandir. Et depuis peu, une fille également. Ses enfants représentaient tout son monde. Toute sa vie. Il pourrait sans aucun souci se sacrifier, n'ayant même pas besoin de réfléchir une seconde, si c'était pour eux.
C'est pour cela que lorsque Captain America débarqua chez lui, débitant de telles bêtises sur le voyage dans le temps, Tony avait fait ce qu'il savait faire le mie. Il s'enferma dans son laboratoire et rechercha. Il fit des expériences, des tests, puis il trouva la solution. Et il n'eut pas réellement besoin d'y réfléchir. S'il y avait un moyen de sauver son enfant, il le mettrai en oeuvre. Son enfant, qui était mort cinq ans plus tôt, par son entière faute. Seulement parce que Tony avait été incapable de le protéger. Il devait essayer.
Il essaya. Et il réussit. Et bon sang, la sensation de son enfant, Peter, son fils, dans ses bras, était tout ce qui lui avait manqué dans sa vie. Et si c'était une des dernières choses dont il se souvenait ? Eh bien, il ne pourrait en être plus heureux. Tant que sa famille était en vie, il irait bien. Et tant pis si c'était lui qui devait claquer des doigts. Tant pis s'il perdait la vie sur ce champ de bataille. Il ne pourrait mourir plus heureux. Mort en sauvant le monde, en faisant tout ce qu'il aime. Et en ramenant son fils. En assurant à sa fille et sa femme une vie pleine de bonheur. Qu'importe s'il n'en faisait pas parti.
Alors oui, Tony n'était peut être pas aussi altruiste que Peter. Peut être, mais cela a tout de même été son plus grand défaut. Son défaut fatal.
Chapter 7
Summary:
Peter et Tony aiment la sensation de la gravité. Malheureusement, elle ne peut pas toujours être bénéfique.
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gravité n.f.
Accélération gravitationnelle newtonienne créée par la Terre.
Soit, en des termes moins scientifiques, la manière dont un objet tombe de plus en plus vite jusqu'à atteindre le sol. En tant qu'élève du lycée Midtown, Peter connaissait bien la gravité. C'était une force tellement puissante, tellement intéressante à étudier ! C'était vraiment fou ce que la terre était capable de faire !
Tony, de par son métier, connaissait également très bien la gravité. Il l'avait étudier en long en large et en travers, surtout dans le cadre de la création de son armure. Il avait fallu beaucoup de recalibrages pour finalement la vaincre et pouvoir voler. Mais il avait réussi. Il avait "craqué le code" comme dirait Peter.
Mais s'il y avait bien une chose que tous deux savaient sur la gravité, c'est que celle ci est une grande traîtresse. Elle était capable un instant de vous donner l'impression de voler, cette impression si caractéristique de liberté la plus complète et totale, comme lors d'un saut en parachute, ou la sensation de tomber disparaissait complètement pour ne laisser place qu'au souffle du vent dans vos cheveux et contre votre visage, les cris de joie impossible à retenir, l'émerveillement pur dans vos yeux. Et puis, l'instant d'après, c'était la chute la plus brutale possible. Vous n'étiez plus en train de voler, mais tout à coups vous tombez, tombez, tombez sans pouvoir vous rattraper. Et alors que le sol se rapprochait de plus en plus, vous vous rendiez compte que, ça y est, c'était la fin.
C'est pourquoi Tony et Peter étaient d'autant plus prudents en ce qui concernait la sensation de vol. Ils en étaient accros, chacun à leur manière, mais savaient pertinemment que cette dépendance était dangereuse. Mais c'était justement ce danger qui rendaient la chute si agréable. L'adrénaline courant dans les veines, la sensation de liberté totale, ne serait ce que pour quelques secondes, étaient tellement addictives.
Pepper ne comprenait définitivement pas cet attrait pour la gravité. Elle était risquée, pleine de dangers. Et ils ne risquaient pas seulement de l'argent, une action, une part de l'entreprise ou encore leur réputation. Non, ils risquaient leur vie. Pepper était incapable de comprendre leur logique tordue. Néanmoins, elle les laissait faire. S'ils souhaitaient mettre leur vie en jeu, soit, mais elle s'assurerait qu'ils survivent toujours pour entendre ses sermons. Surtout Tony, qui était sensé être l'adulte responsable dans cette relation. Malheureusement, adulte et responsable ne rimaient pas vraiment avec Tony Stark, comme on pouvait en juger par ses décisions toutes plus catastrophiques les unes que les autres, que Pepper devait toujours rattraper.
Cependant, Pepper avait une confiance absolue en Tony en ce qui concernait le fait de protéger Peter. Le garçon était comme son fils, et depuis que Tony s'en était rendu compte, il ne lâchait plus le pauvre gamin. Enfin, le pauvre gamin en question en était très heureux, c'était tout ce qui comptait.
Steve Rogers n'aimait pas vraiment la hauteur. Et il n'aimait pas vraiment voler. Malgré les diverses tentatives de Stark pour l'y emmener, il avait toujours refusé. L'humain ne possédait pas d'ailes, et il pensait que c'était pour une bonne raison. Les hauteurs étaient dangereuses, et même si oui, il pouvait admettre qu'un soutien aérien était vraiment pratique dans l'équipe, il ne voulait pas l'être lui même, merci bien.
Pourtant, à cet instant précis, il regrettait sa pensée. Il aurait aimé apprendre à voler.
Pepper quant à elle, aurait voulu accepter l'offre de Tony de lui construire une de ses stupides armures capable de voler.
Parce qu'en regardant Tony et Peter qui allaient d'ici quelques minutes s'écraser au sol, ils étaient totalement impuissants.
Le colonel James Rhodes était parti en mission, et ne pouvait pas les sauver.
Falcon était cloué au sol, inconscient et saignant abondamment. Les autres n'étaient qu'humain. Enfin, hulk pas tout à fait, mais il restait incapable de voler.
Tous étaient obligés de regarder le spectacle macabre de Peter et Tony, tombant, se rapprochant inévitablement du sol, jusqu'au moment où ils arriveraient en collision avec lui.
Mais qu'importe, au final, parce qu'ils souriaient. Ils se souriaient, se prenant dans les bras. Ils allaient mourir. Ils le savaient. Mais ils l'avaient accepté.
Peter pleurait, pourtant il n'avait jamais été aussi heureux. Il n'aurait plus jamais à revivre le décès d'une figure parentale, puisque cette fois ci, il allait mourir avec. Et tant pis pour ses amis, sa famille, l'école. Il voulait seulement passer l'éternité avec Mr Stark. Et maintenant, c'était exactement ce qui allait avoir lieu.
Tony ne pleurait pas. Il tenait la joue de Peter dans sa main, et serrait fort le garçon contre lui. Il était déterminé. Peter ne mourrait pas ici. Il en était hors de question. C'est pourquoi il prononça, pour la première et la dernière fois, les mots "je t'aime, mon garçon.", à son enfant. Et il ne pourrait mourir plus heureux, alors que celui ci lui répondit "moi aussi je t'aime, papa."
Ainsi, juste avant de toucher enfin le sol, Tony transféra toute son armure sur Peter, le plaçant de telle sorte que ce soit lui qui prenne toute la chute. Peter serait blessé, oui, mais il s'en sortirait. Tony n'aurait pas cette chance. Il le savait, mais cela lui convenait. Tant que Peter pouvait vivre.
Chapter 8: 8. In identifiable
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Tony travaillait au labo, comme beaucoup ces temps ci. Mais il ne travaillait pas sur une armure, un bibelot ou un simple programme pour Stark Industries. Non, il travaillait sur autre chose de bien plus important. Tellement important qu'il avait raté la dernière réunion avec le Shield. Tellement important qu'il avait laissé Rogers lui crier dessus et le sermonner sur l'importance d'assister à ces réunions sans se défendre pour pouvoir rapidement retourner travailler. Tellement important qu'il n'avait pas dormi depuis 72h, si on ne comptait pas les micros siestes de 15 a 30 minutes quand son corps le trahissait et s'endormait tout seul. Tellement important qu'il avait sauté presque tous les repas depuis 2 semaines, se contentent de sandwichs préparés et mangés tout en travaillant. Tellement important que même ses douches étaient réduites a 5 minutes maximum. Il ne pouvait pas se permettre de faire une pause pour des choses aussi dérisoires.
Il travaillait sur un programme qui permettrait de retrouver n'importe où, partout dans le monde, en dépit des lois internationales. Qu'importe le moyen, qu'importe l'endroit, il devait être capable de le retrouver. Oui, dit comme cela, ça ressemblait à une arme de guerre très illégale et très puissante, mais il n'en était rien. Tout ce que Tony voulait, c'était retrouver son fils. Son fils qui avait disparu depuis maintenant 13 jours, 18 heures et 7 minutes. Chaque seconde, chaque minute qui passait sans que Tony ne l'ait retrouvé était perdue.
En parallèle de son travail, Friday était chargée d'analyser chaque visage présent sur chaque image de chaque vidéo de surveillance de ces deux dernières semaines en espérant en trouver correspondant à Peter.
La police avait déjà abandonné les recherches, considérant qu'un adolescent de son âge disparaissant si longtemps n'était qu'un cas de figure parmis un autre, mais Tony n'était pas de cet avis. Parce que Peter n'était pas un simple adolescent. Peter était spiderman. Il n'abandonnerai cette ville pour rien au monde. Il n'abandonnerai Tony pour rien au monde. Le gamin l'avait dit lui même. Ils ne s'étaient même pas disputés, il n'y avait rien eu de particulier cette journée là.
Tony se préparait pour aller à une de ces réunions ennuyeuses de Stark Industries, et Peter regardait Star Wars. C'était un Samedi matin, et Tony détestait Pepper de lui avoir mis une réunion un samedi. Il aurait préféré rester ici avec son adolescent préféré a travailler au labo et manger des pizzas. Mais nooon il fallait encore qu'il fasse le travail qu'il pensait payer Pepper pour le faire. Visiblement il fallait encore sa présence et sa signatures pour les conclusions de nouveaux contrats d'actions, c'était vraiment ennuyeux.
Il soupira lourdement, apprêté et déjà en retard de 15 minutes, et s'approcha de Peter pour lui dire au revoir. Le garçon lui fit un câlin et lui souhaita une bonne journée, puis Tony partit.
Quand il était rentré de sa réunion, 3 longues heures plus tard, Peter n'était plus là. Au début, Tony ne s'était pas inquiété. Lorsqu'il était seul, il arrivait souvent à Peter de partir en patrouille, et tant qu'il rentrait avant le couvre feu, il n'y avait pas de soucis. Mais quand Peter n'était pas rentré pour manger, Tony avait froncé les sourcils. Mais après tout, cela arrivait parfois, que Peter ne voit pas le temps passer. Alors Tony n'avait rien fait.
Puis l'heure du couvre feu était arrivé, et Peter n'était pas la. Mais ça arrivait qu'il soit en retard, alors Peter lui laissa un petit peu de temps supplémentaire, ne voulant pas penser que quelque chose aurait pu arriver. Mais 30 minutes passèrent, puis une heure, et toujours rien. A ce moment, Tony décida de vérifier le protocole concernant les sorties Spiderman de Peter. Il se rendit compte que Peter n'était jamais sorti en tant que Spiderman cette journée là.
Alors, Paniqué, Tony décida de vérifier les images de Friday. Il vit Peter sur son téléphone, discutant avec certainement ses amis. Puis il le vit se lever et dire tout haut "Friday, je sors avec Ned et MJ, tu pourras le dire a Tony s'il demande ?". Tony prit rapidement son téléphone et appela Ned, dont il avait le numéro. Ce dernier décrocha des la première sonnerie.
"- Allo ?
-Bonsoir, Ned ?
-Euh oui. Oui, c'est moi.
-C'est Tony. Stark. Le père de Peter.
-Oh mon dieu oh mon dieu oh mon dieu Tony Stark m'appelle !!
-Ned. Concentrons nous.
-Ah, euh, oui, pardon !! Que se passe-t-il, Mr Tony. Enfin, Tony. Enfin, Mr. Stark ?
-Est ce que Peter est bien venu chez toi aujourd'hui ?
-Oui, bien sûr ! Il est venu ce matin et à déjeuner avec nous ! Mais il est reparti en fin d'après midi ! Pourquoi ?
-Peter n'est pas rentré.
-Il n'est pas rentré ?
-Non, et il n'est pas sorti en tant que Spiderman.
-C'est... Étrange.
-Tu ne me le fais pas dire. Tu n'aurais pas une idée sur l'endroit où il peux être ? N'importe quoi pourrait aider...
-Non, je suis vraiment Désolé Mr... Je n'en sais rien...
-D'accord, bon, merci quand même."
Tony appela ensuite MJ, avec qui il eut des résultats similaires. Personne ne savait ou était Peter. Tony décida de pirater les images caméras de la ville, mais je vit Peter sur aucune d'elles. A partir de ce moment, Tony sut que quelque chose n'allait vraiment pas.
Et voilà la situation telle qu'elle était hier soir. Maintenant, Tony pleurait, devant la morgue de l'hôpital. On avait retrouvé son fils. Mais décidément pas comme il l'espérait. Mais il y avait encore de l'espoir. Après tout, peut être n'étais ce pas lui. Ce pouvait être n'importe quel autre adolescent lui ressemblant. Ce ne pouvait pas être Peter.
Lorsque Tony pénétra la pièce, une atmosphère lourde et pleine de tensions régnait. Tony se rendit compte qu'il tremblait, alors il foura sa main dans sa poche.
"- Monsieur, nous... Sommes vraiment désolé. A partir de son empreinte dentaire nous... Avons pu déterminer que ce corps est bien celui de Peter Parker. Tony baissa la tête mais ne répondit pas. Est ce que... Vous êtes sur de vouloir le voir ? Il a vraiment... Subi beaucoup de choses. Je ne pense pas que... Ce soit une bonne idée."
Tony hocha la tête et l'homme finit par s'exécuter et soulever le draps. Et Tony était sur que cette image hanterait ses cauchemars jusqu'au restant de ses jours. Elle etait bien trop horrible pour pouvoir la décrire. Le visage de Peter... Tony ne savait même pas s'il pouvait l'appeler comme cela de nouveau. Il n'était même plus identifiable. Ses beaux cheveux bruns n'étaient plus. Ses yeux adorables avaient perdus toute leur vie. Il était plein de bleus et contusions, au point de déformer même ses traits. Il ne se souvenait plus de grand chose sur les quelques minutes qui suivirent, à part qu'il pleurait, hurlait, et que quelqu'un le t'irait en arrière pour l'empêcher de compromettre les "preuves".
Le prochain souvenir de Tony fut une pierre tombale où il était écrit "A mon fils, Peter Parker, le plus lumineux et gentil des enfants".
Chapter 9: 9. Mensonge
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Mentir, c'est tout un art. L'art de créer du faux, de tromper les autres pour, généralement, son propre bénéfice. Mais parfois, il faut également mentir pour préserver les autres. Car parfois, il vaut mieux cacher la vérité afin de ne pas blesser les personnes auxquelles on tiens.
Aujourd'hui était un jour spécial. Pour Tony, pour Pepper-, pour le monde entier. Aujourd'hui était officiellement la première année passée depuis que Thanos a claqué des doigts. Aujourd'hui, cela fait un an que la moitié de la population à été décimée. Un an depuis que Peter est mort, prononçant "je suis désolé Mr Stark" comme dernières paroles.
Tony en est profondément bouleversé. Il se sent dépassé, triste, et certainement pas d'humeur à Faire autre chose que de s'enfermer dans sa chambre et pleurer toute la journée. Mais il ne peut pas faire cela. Il a des responsabilités. Il a une fille, dont il doit s'occuper. Et il a une femme qu'il aime. Le deuil n'a pas sa place dans sa famille.
Alors Tony s'habille de vêtements confortables, d'un t-shirt que Peter adorait, et il sort de son lit. Il sourit, même s'il a l'impression que son coeur fracassé ne fait que saigner. Il fait des blagues, même s'il a pitié de lui même. Il tient une conférence de presse, "en l'honneur de tous ceux que nous avons perdu.", et se retient de pleurer tout du long. Il affirme que, oui, "je vais bien, pas besoin de s'inquiéter pour moi !". Il s'enferme quelques minutes aux toilettes, essuie ses yeux humides, puis ressort, parfaitement frais, et va embrasser sa femme et sa fille.
Il souris toujours plus, répond aux questions des journalistes, accepte les condoléances et les fleurs. Il plaisante avec Rhodey. Il taquine Happy. Il continue d'embrasser Pepper. Il souris. Il manque les regards inquiets.
Puis, une fois la nuit tombée, il attends que Pepper soit couchée, et sort du lit. Il enfile un pull, celui du MIT, le préféré de Peter, et il sort de la maison. Il se balade au bord du lac, calmement, puis il s'en va plus loin, dans la forêt. Il se balade, grimpe le long de la petite montagne. Il arrive au sommet et s'assoit sur le banc installé la. Il observe tranquillement devant lui. Il observe d'abord l'horizon, puis, finalement, quand il se sent prêt, il baisse les yeux. Il fixe longuement la pierre tombale. "Ci gît Peter Parker, victime du claquement." Tony laisse couler une larme. Rapidement, toute une flotte tombe de ses yeux, et il ne peut plus s'arrêter. Il pleure, pleure, pleure. Il sanglots violemment, ses main sur sa poitrine, il a l'impression de suffoquer. Il tombé du banc, a genoux sur le sol boueux. Il pousse un cri de désespoir, qui résonne dans le silence de la nuit.
Puis, il sent une main chaude sur son épaule. Il tourne la tête, et voit Pepper, qui le regarde avec un regard tout aussi humide que le siens. Elle s'assoit doucement a ses côtés. Elle passe une main sur ses épaules et appuis sa tête contre la sienne. Entre deux sanglots, Tony demande "Morgan ?" Pepper lui répond "Happy." Et puis c'est tout. Ils restent comme cela longtemps, tout deux pleurant, observant la photo du jeune homme sur la tombe. Pas n'importe quel jeune homme. Peter. Leur fils.
Ai noir d'un moment, Tony renifle et regarde sa femme. "Je suis désolé, j'ai menti. Je ne vais pas bien." Elle secoue la tête, pinçant les lèvres dans une expression qui, Tony le sait, veut dire "Je le savais, mais je n'ai rien dit pour ne pas te contrarier."
Ils continuent de pleurer un moment, puis ils marchent pour rentrer a la cabane. Ils la rejoignent, reniflant de froid et de pleurs, et Happy les accueille avec des couvertures moelleuses et des chocolats chauds. Ils sourient, mais ne répondent pas. Ils sont tellement fatigués de mentir. Ils ont épuisé leur quota pour au moins un an, en une seule journée. Alors ils restent assis tous ensemble dans le canapé, en silence. Puis ils retournent se coucher, sachant que demain sera un meilleur jour. Jusqu'à recommencer l'année prochaine.
Chapter 10: 10. Ce n'est pas comme la maison
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Lorsque Peter était réapparu sur Titan, il était heureux. Heureux d'avoir une nouvelle chance avec Tony, et cette fois ci, il lui dirai qu'il le considérait comme son père. Mais il n'eut même pas besoin de le lui dire, car à peine quelques minutes après qu'il soit réapparu, Tony le prit dans ses bras, lui glissant un "je t'aime Pete". Et Peter ne pouvait en être plus heureux.
Ensuite, ils passèrent longtemps, très longtemps, a l'hôpital. Tony devait encore se reposer, a cause du bras qu'il avait perdu. Et Peter aussi, devait se reposer. On ne savait pas encore les effets de l'éclipse sur son corps' alors tant qu'on n'en était pas sur, il devait rester. Heureusement pour lui, il eût l'autorisation de rentrer plutôt rapidement. Mais il refusa de quitter l'hôpital sans Tony. Avoir entendu son cœur arrêter de battre lui avait causé une anxiété de séparation. Et il fait dire que c'était similaire du côté de Tony, qui cherchait toujours Peter dans la pièce et etait incapable de se concentrer s'il n'était pas là.
Peter avait rencontré Morgan, et il avait été ravi, c'est ce qu'on peut dire. Ma petite fille était géniale, adorable et ressemblait tellement à son père. Elle avait déjà entendu parler des aventures de Peter et voulait maintenant que Peter lui raconte chaque histoire de son point de vue a lui. Cela faisait beaucoup d'histoires à raconter. Mais Peter adorait cela. Il adorait Pepper également, qui était désormais mariée à Tony. Le garçon était légèrement decò d'avoir raté leur mariage, mais ses parents avaient promis d'organiser un renouvellement de voeux, avec une fête au moins aussi grande que celle du mariage, pour rattraper. Et cela convenait a Peter, il était heureux que pendant son absence, ils n'aient pas arrêté de vivre.
Il leur fallut des mois pour pouvoir enfin rentrer à la maison. Peter avait hâte de retrouver sa chambre, avec ses Legos et ses poster. La tour lui manquait. Mais quand ils prirent la voiture, le garçon fronça les sourcils en se rendant compte qu'ils ne se rendaient ni en direction de la tour, ni vers le complexe. Et encore moins vers son appartement du Queens. Lorsqu'il posa la question, Tony lui répondit que oui, ils avaient déménagés, mais que la nouvelle maison allait lui plaire. Peter se contenta de cela et hocha la tête.
Tony et Peter étaient allongés l'un contre l'autre dans la voiture et finirent par s'endormir pendant le trajet, sous le sourire d'Happy, qui prot une photo pour l'envoyer à Pepper, Rhodey et May sur leur groupe commun "les photos pères fils".
Happy soupçonnait que Tony connaisse l'existence de ce groupe, mais si c'était le cas, il n'avait jamais rien dit. Finalement arrivés, l'homme du réveiller les deux garçons.
Peter se frotta les yeux, désorienté, mais en voyant son père, il se dit que ça devrait aller. Celui ci se réveilla également, s'étira puis sorti de la voiture, Peter à sa suite. Tony dit visiter la maison à Peter, lui expliquant qu'après l'éclipse, il n'arrivait plus à rester à New York, et qu'il voulait un endroit plus calme pour élever Morgan. Peter hochait la tête poliment, mais il était vraiment fatigué, et voulait surtout aller se coucher. Après ce qui lui sembla la visite d'un manoir, et une présentation en bonne et due forme de tous les jouets de Morgan -ainsi que de Gerald- il put enfin aller se reposer. Comme il était déjà tard et qu'ils avaient mangé à emporter sur la route, Peter pouvait s'endormir directement.
Il laissa donc Tony le border et lui souhaiter une bonne nuit après avoir raconté une courte histoire à Morgan, et laissa Pepper l'embrasser sur le front. Il s'endormit rapidement dans sa chambre qui, pour l'instant, n'avait que les vestiges de ses anciennes affaires -quelques vêtements, même s'il faudrait en racheter beaucoup, un ou deux posters et Legos, mais il restait surtout les bibelots, comme les trophées de Decathlon ou ses vieux projets de labo-. Cependant, étant donné que c'était la première nuit que Peter passait réellement seul, sans Tony, il était evident que ça ne pouvait pas bien se passer. Et en effet, le garçon s'était réveillé au beau milieu de la nuit, complètement terrifié par ses cauchemars.
Dans le noir de la nuit, il voulu se lever et rejoindre Tony, mais n'étant pas habitué, il se cogna dans presque tous les meubles, se prit plusieurs murs, et quand finalement il réussi à atteindre la porte de ses parents, il n'eut pas le courage de les réveiller, les préféra seulement se glisser entre eux pour pouvoir se rendormir.
Le lendemain matin, il se réveilla seul dans le lit, il se frotta les yeux avant de se leber en baillant pour aller à la cuisine. Pepper préparait le repas tandis que Tony regardait un dessin animé avec Morgan. Pepper lui demanda s'il pouvait mettre la table, Peter accepta. Il chercha les couverts dans tous les tiroirs qu'il pouvait voir, mais 'e les trouva pas. Frustré et fatigué, il sentit les larmes lui monter aux yeux. Il chercha les assiettes, puis les verres, mais le même résultat apparu. Finalement, ses larmes se mirent à couler, et Peter n'arrivait plus à respirer.
En quelques secondes, Tony et Pepper étaient autour de lui, lui frottant le dos et lui assurant que tout allait bien. Finalement, il se rendormi sur eux. Tony le porta jusque son lit, mais s'assura de rester à ses côtés jusqu'à ce qu'il se réveille.
À son réveil, Peter se sentait beaucoup mieux, mais toujours aussi perdu. Il fit un long câlin à Tony, et ils finirent par avoir une conversation sérieuse.
"- Que se passe t il, Pete ?
- Je... Je ne sais pas trop. La maison est tellement... Différente. Ca ne ressemble pas à la maison...
- Je suis vraiment désolé d'entendre ça chéri. Est ce qu'il y a quelque chose que je puisse faire ?
- Je ne sais pas...
- Aujourd'hui, nous allons retourner chercher le reste de tes affaires à la tour, et puis on ira racheter le nécessaire également. Est ce que quelque chose t'aiderai ?
- Je crois... Que j'aime cette nouvelle maison mais... J'ai besoin de temps. Peut être... Une veilleuse ? J'ai peur de faire des cauchemars la nuit.
- Bien sûr, tout ce que tu veux. On va acheter ça' et si jamais plus tard tu ne te sens toujours pas bien ici, on déménagera.
- Quoi ? Non ! On ne peut pas déménager juste pour moi !
- On le peux, et on je fera. Pepper est du même avis.
- Merci... Je t'aime, papa.
- Je t'aime aussi, Pete."
Chapter 11: 11. Ce que tu mérites
Notes:
Désolée si c'est nul, je ne suis pas vraiment satisfaite car j'ai l'impression ce n'est pas vraiment spécial et que ça ressemble à ce que j'ai déjà fait. Mais mes parents se sont disputés fort a cause de moi aujourd'hui e5 je n'étais pas vraiment d'humeur a beaucoup écrire, désolée :(
Chapter Text
Peter vivait seul depuis très, très longtemps. Tellement longtemps que parfois, il oubliait qu'il avait un jour vécu avec d'autres êtres humains. Au début, il vivait avec ses parents. Mais alors qu'il était encore enfant, ils ont eu un accident d'avion. Il a alors emménagé chez sa tante et son oncle. Son oncle s'est fait tué. Sa tante a eu un accident de voiture. Mais ça allait, car il avait encore son mentor, Tony Stark.
Et pendant un long moment, Peter était heureux. Il aimait sa vie avec Tony et Pepper. Même s'ils n'étaient pas ses vrais parents, ils le traitaient toujours comme tel. Il aimait passer du temps avec Tony au labo, et il aimait faire la cuisine avec Pepper. Il aimait appeler Happy et Rhodey ses oncles, et passer du temps avec eux, pour manger une glace ou aller au musée.
Peter aimait sa vie, même si elle n'avait pas toujours été de tout repos. Il était Spiderman, avait une famille aimante, de supers amis. Il chérissait cela et ne l'echangerai pour rien au monde. Malheureusement, le destin en avait décidé autrement.
Il était allé sur Titan pour combattre Thanos, et ils avaient perdus. Peter avait été réduit en poussière. Ce moment restait gravé à jamais dans sa mémoire, son corps essayant de se reconstituer, encore et encore, mais ne pouvant rien contre la mort. Ses mains qui disparaissait, la douleur atroce dans sa poitrine. Et son cerveau qui ne pouvait que lui crier "non, non, je ne veux pas partir, ce n'est pas encore l'heure !".
En revenant à la vie, les cauchemars de Peter étaient remplis de poussières. Et de Tony, mais pas comme il l'aurait voulu. Ce n'était pas un Tony gentil, qui lui lisait des histoires avant de se coucher. Ni même un Tony qui travaillait au labo. Non, c'était un Tony mourrant. Mourrant sur Titan, à cause du pouvoir des pierres. Parce que Peter n'avait pas été assez fort pour le protéger. Pepper était présente à chacun de ses cauchemars au début, lui assurant que Tony alltbien, qu'il était dans le coma, qu'il allait se réveiller.
Puis Peter à affronter Mysterio. Le monde à découvert son identité, et il à été voir le Dr Strange, et enfin le monde a oublié son existence. C'était vraiment douloureux, mais son esprit ne faisait que lui répéter "c'est ce que tu mérites". Alors Peter avait tenu bon. Il avait commencé à travailler comme livreur de pizzas, et avait économisé suffisamment pour emménager un petit appartement. Ce n'était pas parfait, l'eau chaude se coupait souvent, et il devait faire beaucoup d'économies sur l'électricité, mais il était au chaud et plus dans la rue. Et tant pis si son cerveau, vicieux, lui glissait "tu ne mérites pas d'avoir cela", il continuait à y habiter.
Comme tout le monde, il apprit grâce aux informations que Tony Stark s'était réveillé. Peter avait été emerveiller de le voir à la télévision, mais il n'avait rien fait pour aller lui parler. A quoi bon ? Le monde l'avait oublié. "Tu ne mérites pas qu'il soit ton père" lui avait glissé la voix dans son cerveau.
Après plusieurs semaines, Peter avait presque oublié que Tony était en fait envie. Jusqu'à ce qu'il rentre chez lui après le travail pour découvrir Tony, en costume comme à son habitude, adossé à la porte de chez lui. Le garçon ouvrit et ferma la bouche à plusieurs reprises.
"- Je... Qu'est ce que... Quoi ?
- Quelle éloquence. Et si tu ouvrait la porte, qu'on discute quelque part ou tout le monde n'écoutera pas ce qu'on dit ? En jetant un coup d'oeil sur le palier voisin, ou Peter vit deux de ses voisins les fixer, il rougit et sortit rapidement ses clefs.
- Oh, euh, oui. Voilà voilà, entrez.Tony entra et sembla juger l'appartement du regard, puis il s'assit sur une des deux chaises de la cuisine salle a manger de Peter. Le garçon pris la deuxième.
- Alors, est ce qu'on va en parler ?
- Eum, parler de quoi ? Je ne sais pas de quoi vous voulez parler, Iron Man, Monsieur. Tony le regarda en haussant un sourcil.
- Allons mon garçon, tu vas vraiment m'appeler comme ça, alors que tu as déjà littéralement failli m'appeler "Papa" ? Peter rougit vivement à ce souvenir.
- Oh mon dieu. Tu n'as pas oublié.
- Bien sûr que non. Comment pourrais je oublier mon enfant ? M'enfin, ça ne paraîtrait même pas si étonnant, vu que tout le monde autour de moi me dit que je suis fou quand je prononce ton nom... Que s'est il passé pendant mon absence ?"
Peter fondit en larmes et expliqua tout. De Titan à Mysterio, jusqu'au dernier sort de Strange.
"- Je vois... Tu en as sacrément bavé pendant mon absence. Je suis vraiment désolé, Bambino. Peter renifla.
- Ça va.. ce n'était pas ta faute. Et de toute façon, c'est mieux comme ça.
- Que veut tu dire ?
- Je ne mérite pas d'avoir une famille, je ne merite pas d'avoir des amis, et je mérite encore moins d'être heureux. C'est comme ça, c'est tout.
- Et qui en as décidé ainsi ?
- ... Peter resta silencieux, préférant fixer ses mains.
- Écoute, Peter. Tony se déplaça pour attraper les mains du garçon sur la table, le forçant a lever la tête pour regarder son père, son mentor, qu'il l'avait plus vu depuis si longtemps. Je vais te dire ce que tu mérites. Tu mérites d'être aimé. Tu mérites qu'on te dire qu'on t'aime, que tu reçoives des câlins et des bisous de bonne nuit. Tu mérites d'avoir une famille, des amis, des personnes sur qui compter. Tu mérites tout ça, Pete, parce que tu es le meilleur garçon et enfant que j'aurais pu rêver."
Peter fondit de nouveau en larmes, prenant Tony dans ses bras. Ils restèrent comme cela longtemps, et Peter finit par s'endormir, mais ça allait, parce que Tony était la, et qu'à partir de maintenant, tout irait bien.
Chapter 12: 12. Vide
Chapter Text
Peter se sentait vide. Tellement, tellement vide. Il avait l'horrible impression que plus rien ne pouvait l'atteindre. Plus rien ne pouvait le toucher. Il ne pouvait plus ressentir la moindre émotion. Il n'était qu'on ensemble d'os et de muscles sans émotions. Plus de tristesse, plus de problème. Sa vie était beaucoup plus simple comme cela. Et de toute façon, les émotions étaient ennuyeuses, et embêtait tout le monde. Elles étaient inutiles. Complètement, parfaitement, inutiles. Et Peter savait qu'il valait mieux s'en débarrasser.
Pourquoi ressentir, quand tout faisait si mal ?
Pourquoi ressentir, quand tous leurs morts étaient si durs, si cruels ?
Pourquoi ressentir alors que les émotions joyeuses étaient parties ?
Quel intérêt y avait il a ressentir des émotions, alors que tout était si douloureux ?
Aucun. Peter n'y voyait aucun intérêt. Rassembler toutes ses émotions dans une boîte puis l'enfouir très profondément a l'intérieur de lui même en perdant la clef était la meilleure solution. La plus rationnelle. Et la moins douloureuse. Peter en avait marre d'avoir mal. Il en avait marre d'être blessé. Il en avait marre de souffrir.
Mais pas de souffrir physiquement, oh, non, c'était pire. Il avait l'impression que son coeur se déchirait, était arraché de sa poitrine et qu'on le griffait, qu'on le poignardait, qu'on le serrait jusqu'à le faire explosé, encore, et encore, et encore, et encore.
Ça faisait mal.
Peter n'aimait pas avoir mal.
Il avait l'impression que quelqu'un le piquait sans cesse avec des aiguilles, partout et nulle part à la fois. Que ces aiguilles lui rentrent dans la peau, jusqu'à atteindre ses os, les transpercent, puis repartent, et recommencent. Il avait l'impression que quelqu'un lui frappait le crâne avec un marteau, et qu'il ne s'arrêterait que quand sa boîte crânienne volerait en éclat.
Peter préférait oublier pourquoi corps lui faisait si mal. Il ne voulait pas penser aux mots, aux terribles mots, que Mr Stark avait prononcé. Si il les oubliait suffisamment longtemps, peut être n'auraient ils jamais existé ?
Oh, comme il souhaitait que ce soit aussi facile.
Mais non, il fallait que son stupide cerveau lui rejoue en boucle la phrase que Mr Stark, son mentor, son père, lui avait dite. Il fallait que son cerveau ne le laisse pas oublié.
Alors Peter se coucha sous les couvertures moelleuses, mais qui actuellement lui paraissaient dures comme de la roche. Posa sa tête sous l'oreiller et fixa le vide un long moment. Ne rien ressentir, c'était reposant. Plus de douleur aiguë dans la poitrine. Plus de larmes qui coulaient sans qu'il ne puisse s'en empêcher. Plus de sanglots qui restaient coincés dans sa gorge, l'empêchant de respirer.
Il n'avait qu'à rester là, exactement où il était, et fixer ce point sur le mur.
"J'aurais aimé que tu ne reviennes jamais de l'éclipse !"
Cette voix refusait de le laisser tranquille. La colère commença à monter dans le corps du garçon, mais il pris une grande inspiration, et la renvoya d'où elle venait. Qu'importe si Mr Stark avait vraiment dit cela, il n'avait pas besoin de ressentir des émotions. Ça lui était égal.
"Je regrette que ce soit toi qui sois Spiderman."
"Pourquoi es tu encore dans les pattes, bon sang ?!"
"Arrêtes de venir ici, Peter. Ce n'est plus ta famille !"
Peter ferma les yeux, et il finit par s'endormir, ayant l'impression de constamment entendre de nouveaux les paroles de Mr. Stark.
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Lorsque Peter ouvrit de nouveau les yeux, il n'avait pas l'impression d'être reposé. Il continua de fixer le mur, il ne se leva pas. Il ne s'habilla pas. Il n'alla pas prendre de petits déjeuners.
Seul les humains méritaient cela, et Peter n'en était pas un. Peter n'était qu'un monstre, qui ne ressentait rien.
S'il restait là suffisamment longtemps, peut être que la faim le dévorerait, accomplissant ce qu'il n'osait accomplir. Peit être son estomac serrait tellement vide qu'il commencerait à s'auto détruire. Ses cellules arrêteront de se renouveler. Ses cheveux tomberont. Il aura du mal a garder les yeux ouverts, préférant dormir pour économiser de l'énergie. Son corps ne pourra plus bouger, coincé dans ce lit, dans cette position, fixant ce mur, jusqu'à ce que le supplice prenne fin. Jusqu'à ce qu'enfin, après des jours d'attentes, son coeur n'ait plus assez d'énergie pour continuer de battre, et tous ses organes arrêteront de fonctionner. Alors, enfin, il sera libéré.
Peter se sentait tellement vide, que même l'idée de mourir ne lui fit rien. Il ne souria pas. Il ne pleura pas. Il resta juste la, attendant patiemment.
Mais comme toujours, la vie ne respectait pas ses volontés. Mr Stark entra dans la pièce, s'asseyant au bord de son lit.
"- Hey marmotte, tu viens prendre le petit déjeuner ? Peter cligna des yeux, lentement, il tourna la tête vers lui.
- ...quoi...? Peter paraissait brisé, rien qu'avec ce simple mot.
- Que ce passe t il, Bambino, tu ne te sens pas bien ? Mr Stark avait un air inquiet sur le visage, comme s'il se souciait réellement de Peter.
- ... Que fais tu la ?
- Je viens te chercher, pour prendre le petit déjeuner. Pepper et Morgan nous attendent. L'homme plus âgé passa une main sur le front du garçon, comme pour prendre sa température.
- Mais... Tu ne m'aimes pas.
- Quoi ? Qu'est ce que tu racontes, bien sûr que je t'aime, Pete ! Mr Stark avait l'air vraiment bouleversé a ces mots.
- Non... Tu... Tu as dit que j'aurais dû rester mort... Que tu n'es plus ma famille.
- Oh, Peter... Tu te souviens de Mysterio ?"
Lentement, Peter hocha la tête. Il cligna des yeux plusieurs fois, essayant de comprendre quel était le rapport. Puis, soudain, ça lui sauta aux yeux. Mysterio, les illusions. Ce n'était pas Mr Stark. C'était Mysterio. Mr Stark ne lui avait jamais dit cela. Il l'aimait toujours. Peter laissa coulé une larme, et il sentir des bras chauds l'entourer. Doucement, d'autres larmes coulèrent, et il s'accroche fortement au t-shirt de Mr Stark, refusant de le laisser partir. Ses larmes devinrent un torrent, et il se mit à trembler violemment. La boîte qu'il avait soigneusement cadenassé avait été forcée, et maintenant toutes ses émotions se déroulaient. Finalement, Peter n'était peut être pas si vide. Et c'était peut être mieux comme ça.
Chapter 13: 13. Les monstres dans le placard
Chapter Text
Peter détestait les cauchemars. Ils l'empêchaient de dormir, le faisait redouter le moment du coucher, et lui donnait des cernes violettes.
Il détestait encore plus les cauchemars quand il devait se réveiller, trempé de sueur, les larmes aux yeux et le coeur au bord des lèvres. Il détestait devoir se réveiller dans la pénombre de sa chambre, ou toutes les ombres devenaient soudain menaçantes. Il détestait être paralysé de peur, même pas capable de crier. Il détestait être si faible face a quelque chose d'aussi inoffensif. Et il détestait par dessus tout de se sentir comme un petit enfant.
Car il ne l'était plus, un enfant. Peter était un jeune homme presque adulte, qui ne devrait pas être terrifié de ce qui pourrait se cacher dans le placard ou sous son lit. Il ne devrait pas vouloir appeler Tony pour qu'il vérifie son placard et qu'il le borde avant de se rendormir. Mais il 'e pouvait pas s'en empêcher, à l'idée de tout ce qui pourrait effectivement se cacher dans ce placard, Peter paniquait complètement.
Cela finissait toujours pareil lorsqu'il faisait un cauchemar. Après un long moment d'éveil terrifié ou il était incapable de bouger la moindre cellule, il se levait précipitamment et se ruait vers la lumière. Une fois allumée, il lâchait une longue respiration tremblante, et il se laissait tombé au sol. Il calmait ensuite les vestiges de sa crise de panique et finissait par trainer sur son téléphone jusqu'au matin.
Dans ses meilleurs jours, il pouvait parfois se rendormir une heure ou deux.
Dans les pires, il n'était même pas capable de retourner dans son lit, et restait juste au sol, pleurant jusqu'à ce qu'il entende quelqu'un se réveiller.
Mais il y avait toujours une exception.
Son exception concernait deux types de cauchemars : ceux où Tony mourrait, et ceux avec Skip.
Pendant ces cauchemars, Peter ne pouvait que paniquer et s'étouffer sans son lit. En général, il vomissait. Puis Friday prévenait Tony, qui venait dans sa chambre, et lui paraissait les cheveux doucement jusqu'à ce qu'il ait fini. Puis il l'aidait à se lever, le conduisait jusqu'à la salle de bain et le laissait prendre sa douche pendant qu'il changeait les draps. Une fois propre, Peter était toujours bien plus calme, mais il pleurait toujours. Si c'était skip, il ne pouvait s'empêcher de se laver et se frotter jusqu'au moment où il se mettait a saigner. Si c'était Tony, il se dépêchait de se laver pour pouvoir retourner le voir.
Ensuite, Peter retournait dans sa chambre pour rejoindre Tony, lequel l'attendait sur le lit, installé sur les couvertures. Peter se précipitait vers lui en reniflant et s'installait confortablement contre sa poitrine pour écouter son coeur. La, il fermait les yeux et se défendait doucement, jusqu'au moment où il ne pleurait plus. Et Tiny restait toujours avec lui, lui frottant le dos ou les cheveux tout en fredonnant une chanson.
Lorsque Peter était finalement calmé, et relevait la tête vers Tony, qui lui souriait. Tony se levait en se craquant le dos, et demandait à Peter s'il voulait rejoindre Pepper et lui dans le lit. La plupart du temps, Peter refusait. Mais parfois, quand il allait vraiment mal, il hochait la tête en tremblant.
Tony le bordait délicatement, installant les couvertures comme il fallait, puis s'asseyait au bord de son lit, lui caressant toujours les cheveux. Trop timide pour demander, Peter fixait intensément le placard jusqu'à ce que Tony comprenne le message et se lève pour aller l'ouvrir. Le coeur de Peter faisait toujours un bond dans sa poitrine à ce moment. Mais il n'y avait jamais rien dans le placard. Pas de skip, pas de Thanos. Juste ses vêtements. Et Peter riait légèrement de sa propre stupidité pendant que Tony affirmait qu'il allait vraiment le remplacer par une commode, un jour. L'homme se reinstallait juste à côté de Peter, et restait ici encore un moment, jusqu'a ce que le garçon s'endorme finalement, trop épuisé pour continuer de lutter.
Les lendemains de cauchemars, ils n'en parlaient jamais. Ils n'en parlaient pas, mais Peter pouvait toujours dormir plusieurs heures de plus, Tony s'assurant que Morgan était suffisamment silencieuse pour le laisser dormir. Et quand il se réveillait finalement, un double petit déjeuner, avec des oeufs et du bacon, son préféré, était chaud et l'attendait. Peter faisait un petit sourire, mangeait son déjeuner et laissait Tony, Pepper et Morgan le dorloter encore quelques heures avant d'enfin se lever pour de vrai, commencer à sourire et à plaisanter.
Ce que Peter aimait dans sa famille, c'est qu'il, étaient toujours la les uns pour pes autres, et que même malgré son âge, Tony prenait toujours la peine de vérifier son placard. Et même s'il pensait être discret, lorsque Tony faisait aussi un cauchemar, Peter était heureux de s'occuper de Morgan le jour suivant, et de préparer un petit déjeuner oeufs et bacon pour son père.
Ils n'en parlaient jamais, mais ils savaient. Ils savaient exactement ce dont ils avaient besoin, et s'entraidaient, c'était tout ce qui comptait.
Chapter 14: 14. Ça n'a rien a faire avec toi
Notes:
Je suis désolée pour ce chapitre, moi même je ne sais pas ce que j'ai écrit honnêtement... Je suis tellement fatiguée que mes yeux arrivent a peine rester ouverts 😂
Chapter Text
L'ADN de Peter avait e5e modifiée avec la piqûre de l'araignée, ce n'était un secret pour personne. Cependant, il y avait bien quelque chose que Peter gardait secret : c'était sa volonté de faire des nids.
Très littéralement, son cerveau lui demandait de créer des toiles dans un coin jusqu'à faire un joli petit nid douillet. mais ses toiles se dissolvaient au bout de deux heures alors, a la place, il se faisait un petit nid de couvertures et de vêtements dans son lit. Et son élément préféré a ajouter était a peu près n'importe quel pull appartenant à Tony. Son instinct lui réclamait de posséder quelque chose qui avait encore l'odeur de son père, et, eh bien, un pull était le plus simple. Tant qu'il le remettait à sa place ensuite, tout allait bien.
Et Peter tenu comme ça un long moment, attendant que Tony parte aux toilettes ou boire quelque chose pour lui voler un pull. Il le ramenait ensuite la prochaine fois qu'il revenait a la tour, et en prenait un autre à la place. Ainsi, Tony ne se demandait pas pourquoi un pull avait disparu, et cela permettait à Peter de toujours avoir l'odeur de Tony. S'il devait être très honnête, Peter lui même se demandait comment est ce qu'il avait pu tenir aussi longtemps sans être repéré, mais il ne l'avait pas été, et c'était tant mieux. Enfin, cela jusqu'à aujourd'hui.
Aujourd'hui, Peter était allé au labo comme a son habitude, pour travailler avec Tony. Mais celui ci ne s'était jamais absenté, et Peter n'avait pas eu l'occasion d'échanger le pull. Néanmoins, il en avait besoin pour calmer son instinct et pouvoir dormir sereinement. Alors Peter demanda lui même à aller aux toilettes, et pendant qu'il sortait du labo, il chercha aux alentours un pull qui trainait. Mais il n'y avait rien du tout. Ni pull, ni veste, ni chemise, ni rien. Peter était déçu. Il soupira et se résigna à s'introduire dans la chambre de Tony.
Peter déglutit difficilement, se mordillant la lèvre, hesitant. Mais avait il vraiment le choix ? S'il ne rendait pas l'ancien pull, Tony finirait bien par s'en apercevoir. Et en plus, il savait qu'il serait incapable de dormir sanq l'odeur de Tony. Alors, bon, ce n'était certainement pas son idée la plus brillante, mais Peter le fit. Il entra dans la chambre, regarda autour de lui, inquiet, et finit par repérer un pull vert sapin traînant sur une chaise de bureau. Peter se précipita dessus, le courant rapidement dans son sac, et sortit aussi vite qu'il était entré.
Peter culpabilisa le reste de la soirée, pendant que Tony et lui regardaient un film, mais il ne put se résoudre à en parker ou à le reposer. Alors il fut comme si de rien était et rebrra chez lui normalement. Chez lui, il ajouta le pull à son nid et se blottit dedans en soupirant de satisfaction. Il s'endormit rapidement, épuisé.
Malheureusement, s'il y avait bien quelque chose que Peter n'avait pas prévu, c'était que Tony débarque chez lui pour le réveiller. Qu'il entre dans sa chambre. Qu'il voit son nid. Mais Tony le fit tout de même. Quand Peter ouvrit les yeux et vit Tony devant lui, il sursauta violemment.
"- Qu'est ce que...
- Eh bien, il semblerait que j'ai enfin trouvé le voleur de pulls. Je crois que ça n'a rien a faire avec toi, gamin."
A ces mots, Peter se figea et commença à paniquer. Il se confondit en excuses, et ses mots se brouillerent jusqu'à ce qu'ils n'aient plus aucun sens tellement Peter paniquait. Sa respiration était difficile, et sa vision était floue.
Peter n'entendait plus Tony lui parler, ni ne sentait les bras autour de lui. Il pleura, se deconnectant de la réalité. Il ne savait plus vraiment ou il était ni pourquoi il y était, mais il savait qu'il paniquait.
Sa gorge était serrée, empêchant l'air de passer et sa salives d'être avalée. Son nez n'était pas mieux, bouché et coulant en même temps, il devait être vraiment sale. Mais Peter ne pouvait pas s'en soucier. Sa tête était cotonneuse, comme quand il se cognait trop fort, et il n'arrivait plus a penser. C'était douloureux. Il avait également un terrible mal de ventre, qu'il sentait remonter, et il pensait que son dîner d'hier soir n'allait pas rester dans son estomac encore bien longtemps.
Mais heureusement, avant que ledit dîner ne puisse effectivement ressortir, Peter réussit à sentir une douce main dans ses cheveux. La main était très agréable, et Peter l'aimait vraiment.
Peter a petit, il put se calmer, aller mieux. Il respirait de nouveau, sa tête n'était plus cotonneuse même s'il lui restait une terrible migraine, et il n'était plus sur le point de vomir. Et il se rendit compte qu'il était allongé cintre une poitrine. Une poitrine qui n'était pas celle de ta te May. Une poitrine qui avait exactement le même battement de coeur que celui de Tony. Oh, c'était en fait bien la poitrine de Tony. Peter leva des yeux fatigués vers l'homme, qui lui sourit gentiment.
"- Tu es de retour parmis les vivants, roo ?
- Hm Mh...
- Je suis désolé de t'avoir fait paniquer. Ce n'était vraiment pas mon intention, promis ! Ça ne me dérange même pas que tu voles mes pulls... May m'a deja expliqué que c'est ton instinct, et je ne t'en voudrais jamais pour quelque chose que tu je peux pas contrôler, Pete."
De nouveau, Peter eu les larmes aux yeux, et il entoura le cou de Tony de ses bras, le remerciant et s'excusant un million de fois.
Après ce jour là, Peter pouvait emprunter n'importe quel pull quand il le voulait, à condition de demander avant. Et il adorait vraiment ça. De même, Tony se se fait flatté d'être assez important pour Peter pour qu'il ait besoin de lui dans son nid. Ce n'était qu'une étrangeté de plus, ils finiraient bien par s'habituer, un jour...
Chapter 15: 15. Dans le flou
Chapter Text
Peter n'aimait pas les hôpitaux. C'était quelque chose d'absolument traumatisant. Comment était il sensé rester calme, avoir confiance en des personnes qu'il ne connaissait pas et les laisser s'occuper de ses blessures ? C'était un concept qui dépassait totalement Peter. Il n'avait aucune confiance envers les médecins et préférait définitivement se recoudre lui même plutôt que d'être emmené à l'hôpital.
Mais depuis que Peter est Spiderman, il a une super guérison, alors il n'avait plus réellement besoin d'aller à l'hôpital. Surtout que le peu de fois où il était vraiment blessé, il y avait l'infirmerie de la tour, qui honnêtement ressemblait plus à un mini hôpital, mais composé entièrement de personnes que Peter connaissait et envers qui il avait confiance.
Mais parfois, l'infirmerie ne suffisait pas, tellement les blessures étaient grandes. C'était le cas actuellement. Peter était assis sur une de ces chaises en plastiques inconfortables, faisant de son mieux pour ne pas se mettre à pleurer. Il avait les génois relevés jusqu'à sa poitrine, et cachait sa tête entre ses bras pour essayer de bloquer un petit peu la lumière blanche bien trop artificielle qui lui donnait une migraine. L'odeur caractéristique de stérilisation le rendait malade, et la fatigue le faisait voir des choses immobiles bouger. Mais malgré tout cela, Peter refusait catégoriquement de bouger de sa place. Il était a une place de choix, adossé au bloc opératoire, il pouvait, s'il se concentrait suffisamment, entendre vaguement ce qui se disait à l'intérieur. Ce qui était absolument nécessaire, puisque c'était Tony, à l'intérieur.
Tony avait claqué des doigts avec le gant de Thanos, et maintenant, il était en pleine opération pour tenter de le sauver. Son coeur s'était deja arrêté 3 fois, mais ils avaient ou le ranimer à chaque fois. Cela faisait des heures, Peter ne savait pas combien, qu'il attendait ici. Pepper était également à ses côtés, même si pour l'instant elle était partie ailleurs pour se reposer. Peter lui avait promis de ne rester que 5 minutes de plus avant de lui aussi aller dormir, mais tous deux savaient pertinemment que c'était un mensonge. Il n'avait pas bougé de cette chaise depuis que Tony avait été admis au bloc. Pas depuis qu'il était revenu. Il avait refusé de voir un médecin pour ses blessures, assurant qu'elles étaient mineures et gueriraient bien vite. Il n'avait même pas enlevé son costume de Spiderman.
Mais tout cela n'avait aucune importance, car Peter avait besoin de s'assurer que Tony restait en vie. Que son coeur battait toujours, et qu'il allait se réveiller, pour pouvoir encore le serrer dans ses bras. Peter n'aimait pas ne pas savoir. Il n'aimait pas être dans un tel flou. Et il était physiquement incapable de bouger de cette chaise pour aller faire quelque chose d'aussi futile que de se reposer. Qui pourrait réellement se reposer dans cette situation ? Eh bien, la réponse n'était pas Peter. Ce n'était pas Pepper non plus, puisqu'elle passait son temps à faire rebondir sa jambe et passer sa main dans ses cheveux. Peter savait qu'elle serait trop agitée pour dormir plus de deux ou trois heures.
Rhodey était là également, dans le même état que Pepper, et il essayait de rassurer Peter et de le pousser à se reposer. Mais ça ne marchait évidemment pas. Happy prenait des nouvelles régulièrement, par messages ou par appel. Il ne pouvait pas être là, même s'il l'aurait voulu. De ce que Peter avait compris -on le lui a raconté - cela faisait 5 ans qu'il avait disparu. Et en 5 ans, il s'en est passé des choses. Notamment la naissance de Morgan, la fille de Tony et Pepper. Happy la gardait donc en sécurité.
Peter en était vraiment soulagé. Il n'aurait pas supporté de rester ici tout en sachant que l'enfant de Tony était seule, quelque part dehors. Mais Peter avait confiance en Happy, et l'homme devait avoir l'habitude de s'occuper d'elle, alors tout irait bien pour elle. Le garçon espérait juste qu'il en irait de même pour son père. Il avait vraiment une malédiction avec le figures paternelles. D'abord son père biologique, puis son oncle Ben, et maintenant Tony... Peter ne voulait pas qu'il parte. Il ne pouvait pas le laisser seul. Tony avait promis.
"- Tu me promets que tu ne t'en ira jamais, hein papa ?
- Bien sûr Pete, je serais toujours avec toi, quoi qu'il arrive."
Peter enfoui sa tête plus profondément dans ses bras à ce souvenir, laissant échapper quelques larmes. Il entendit des personnes s'agiter de l'autre côté du mur et tendit l'oreille pour essayer de comprendre ce qu'il se passait. Bon sang, l'attente était terrible, Peter aurait juste voulu être dans la pièce avec eux, juste pour s'assurer que son père était toujours en vie. Qu'ils n'étaient pas en train de le tuer. Mais il ne pouvait pas, il était condamné à rester sagement sur sa chaise dure, à devoir patienter, dans le flou, juste pour recevoir quelques mots des médecins.
Maintenant, Peter comprenait ce que Tony ressentait chaque fois que Spiderman se blessait en mission et avait besoin de soins. Intérieurement, il se promit de faire beaucoup plus attention dorénavant, à ne plus inquiéter autant Tony.
À un moment, Peter perdait la notion du temps. Il ne s'endormit pas vraiment, mais son esprit partir ailleurs et il ne fit plus attention à son environnement. Il resta dans cet état jusqu'à ce que Pepper revienne, un plateau avec un grand bol'de soupe dans les mains. Elle paraissait encore plus fatiguée qu'avant. Peter ne voulait même pas savoir à quoi lui même ressemblait. Il prit le bol, laissant un petit sourire de gratitude, et le but lentement. Rhodey et Pepper avaient chacun leurs propres bols, et tout le monde mangea dans un silence pesant. Tous étaient évidemment préoccupés par l'état de santé de Tony.
Alors oui, Peter n'aimait pas les hôpitaux, et cette expérience ne le fit que les lui faire détester encore plus. Il n'aimait pas se faire recoudre et soigner, mais il aimait encore moins quand ses proches s'y faisaient soigner. Il avait l'impression que l'attente, le flou, l'incertitude, le tuait à petit feu. L'absence de nouvelles, de son père, de quoi que ce soir de réconfortant, lui donnait l'impression d'étouffer.
Chapter 16: 16. Plus maintenant
Chapter Text
Peter se sentait bizarre. Étrange. Comme s'il n'était pas chez lui. Il ne comprenait vraiment. Il était revenu de l'éclipse, et tout le monde allait bien. Mais pourtant, quelque chose clochait. Quelque chose n'allait pas, n'était pas normal. Mais Peter n'arrivait pas à comprendre quoi. Et c'était partout. Dans les deux petites secondes de plus que Tony mettait à lui répondre ou lui sourire. Dans les minutes de moins passées avec lui au labo. Dans la force de ses câlins. Quelque chose n'allait pas, mais il ne savait pas quoi exactement.
Et honnêtement, ça le rongeait. Peter se retrouvait à observer Tony en permanence, essayant de comprendre. À chronométrer le temps qu'il passait avec Pepper, avec Morgan, avec lui. Mais rien ne semblait anormal. Pourtant, quelque chose n'allait pas, il en était certain.
Finalement, c'est un samedi soir, lors d'un dîner en famille, avec Tony, Pepper, Morgan, mais aussi Rhodey, Happy et May que Peter comprit enfin. Les adultes discutaient du travail tandis que Peter et Morgan préféraient parler ensemble de My Little Pony, mais la super ouïe de Peter captait quand même leur conversation.
"- Alors Tones, comment va toute la famille ?
- Super ! Je me suis bien remis de mes blessures, Pep est toujours PDG et Morgan est heureuse."
Peter n'avait pas été inclus dans cette conversation. Et elle allait si naturellement pour Tony, Peter ne comprenait pas vraiment. Il en eut le souffle coupé. Est ce qu'il ne faisait plus parti de la famille ? Depuis quand ? Depuis combien de temps précisément, est ce que Tony ne le considérait plus comme un membre de ma famille ? Depuis quand se forfait il à accueillir un gamin chez lui, à,e nourrir, à l'aider ? Depuis quand ? Cela sauta aux yeux de Peter : depuis son retour. Depuis son retour, rien avait été pareil, tous leurs échanges paraissaient étranges, faux. Mais Peter ne parvenait pas à mettre le doigt dessus. Maintenant, si. Il ne faisait plus parti de leur famille. Juste pour s'en assurer, Peter attendit la fin du dîner pour parler a Tony en tête à tête.
"- Tony... Je me posais une question.
- Oui, Pete ?
- Est ce que je fais toujours parti de la famille ? Peter vit les épaules de Tony se crisper, et son visage fit une légère grimace avant de redevenir le neutre.
- Je ne vois pas de quoi tu parles, Peter.
- Eh bien... Est ce que tu me considères toujours comme un membre de ta famille ? Tu sais... Avant l'éclipse, tu me disais toujours que oui, je l'étais...
- Je suis vraiment désolé, Peter. Tout à changer avec l'eclipse. Et je ne pensais pas te revoir un jour, tu sais. J'ai deja fait mon deuil. Dans mon coeur, tu es déjà parti. Et je sais que ta tante ressent la même chose."
Ce n'étaient pas les mots que Peter voulait entendre. Vraiment, vraiment pas. Il comprenait maintenant. Le garçon recula d'un pas, comme si les mots l'avaient réellement frappé. Et il avait réellement l'impression que c'était le cas. Son ventre lui faisait mal, comme s'il venait de recevoir un coup, son coeur battait fort dans sa poitrine, et il tremblait de tout son corps.
Peter baissa la tête pour cacher les larmes qui lui montaient aux yeux. Il ne répondit pas à Tony, mais essaya de se rendre calmement dans sa chambre, pour ne pas alerter Pepper et Morgan. La, il pris son grand sac de sport ainsi que son sac à dos, et fourra le plus de vêtements possible dedans. Il mis ensuite tout l'argent qu'il avait récolté et enfin ses cahiers de cours. Les larmes coulaient pendant qu'il faisait cela. Il pris son chargeur de téléphone et une lampe de poche. Enfila son costume de Spiderman, les lances toiles aux poignets, mais laissa son masque de côté pour l'instant. Prit le dernier dessin que Morgan lui avait fait. Un dessin simple, d'eux deux se tenant la main avec un arc en ciel et des licornes. En haut, il était écrit de son écriture d'enfant "Je t'aime, Petey !". Enfin, il prit les trois photos qu'il possédait, une de lui, Ben et May quand il était enfant, une de Ned Mj et lui, et une de Tony, Pepper, Morgan et lui. Il les emballa également. Puis il sortit de sa chambre, posa ses sacs devant la porte et alla voir Morgan.
"- Hey princesse ?
- Petey ?
- Je... Dois m'en aller. Je ne sais pas trop pour combien de temps. Je voulais juste dire dire au revoir.
- Non, Petey ! Tu ne peux pas partir !
- Je suis désolé, Mo'.. vraiment, vraiment désolé. Le garçon tomba à genoux et pris la petite fille dans ses bras, la serrant fort dans ses bras et respirant une dernière fois l'odeur de son shampooing La Reine des Neiges.
- Pourquoi tu pars...
- Je dois.. Aller aider des gens. Beaucoup de gens, qui ont besoin de mon aide.
- Mais... Comment he vais faire sans toi ??
- Tout ira bien. Tu auras ta Maman, ton Papa, oncle Rhodey et oncle Happy.
- Mais c'est toi que je veux...
- Je sais. Je suis désolé. Ce n'est plus possible... Plus maintenant. Je t'aime, Morgan.
- Je t'aime aussi Petey, revient vite !"
Peter lui fit un dernier sourire, tremblant. Une larme coula sur sa joue, en accord avec celles trempées de la fillette. Mais il ne se dégonfla pas. Il récupéra ses affaires et sorti de la maison. Il se mit à courir sur la route pour retourner jusqu'à New York depuis la maison au bord du lac, ne s'arrêtant que quand son corps était trop fatigué pour continuer.
Peter arriva à New York à l'aube. Il traina dans les rues toute la journée, son pull par dessus son costume pour le cacher, ma capuche relevée pour éviter que les personne qui le croisaient ne croient qu'il était drogué a cause de ses yeux rouges et de son visage pâle. Le soir venu, Peter traina encore dans les rues jusqu'à ce que la lune soir haut dans le ciel. Il s'installa sur un toit et s'allongea, puis s'endormit. Il n'avait désormais plus de famille. Plus personne. Plus maintenant.
AngelaDraww on Chapter 1 Thu 16 Oct 2025 10:59PM UTC
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