Archive of Our Own ^beta

Chapter Text

Ce qui est le plus étrange dans une vie qui prend fin, c’est bien d’y revenir dès le début, songea distraitement Isabella Swan alors qu’elle ouvrait les yeux pour voir sa vieille maison d’enfance autour d’elle. Elle se trouvait dans un berceau et, quand elle leva ses deux mains devant son regard, elle remarqua des mains de nouveau-né. Elle se rappelait avoir vécu très longtemps en tant que vampire aux côtés de son mari et de sa fille ainsi que de ses derniers instants, démembrée et brûlée par sa propre famille parce qu’elle avait décidé de divorcer de son mari infidèle. Sa fille ne l’avait même pas regardé et elle refusait même de le faire. Tout ce qu’elle avait vécu pour eux n’était apparemment rien et ne valait rien.

Heureusement, du moins au vu de sa réincarnation, Bella avait beaucoup appris pendant son temps avec eux. Elle était devenue la meilleure hackeuse de la famille en plus d’avoir étudié la médecine, la littérature, la mécanique automobile, la bourse et l’architecture. Tout ce qu’ils savaient, elle l’avait bien appris et retenue. Même si elle n’était plus un vampire depuis qu’elle était à nouveau née, elle savait que sa mémoire parfaite était revenue avec elle. La question maintenant étant de savoir si elle allait devenir un génie aux yeux de ses parents où laisser le temps au temps comme on dit.

Autrement dit, allait-elle s’ennuyer ou faire encore plus d’exploration de ses options au fil du temps ? Qu’allait-elle essayer ?

***

Le premier changement effectué dans sa nouvelle vie a été qu’elle était restée avec son père au lieu de sa mère. Son premier mot étant papa et les crises qu’elle faisait chaque fois où elle ne l’avait pas dans sa vue ont clairement épuisées sa mère et fait pencher la balance en sa faveur lorsqu’ils sont allés en cours pour la garde. Renée était donc partie sans elle et sans se retourner. Bon débarra ! Oh, ce n’était pas qu’elle détestait sa mère, mais recommencer le baby-sitting à nouveau l’épuisait d’avance. Et dans cette vie, Isabella voulait rester proche de son père et l’aider à aller de l’avant. Juste à cause de cette décision, elle vit comment son paternel était déjà plus vivant et souriant que dans sa vie précédente.

Seulement dans ces moments-là se rendait-elle compte que ce n’était pas le départ de sa mère qui l’avait rendu asocial et renfermé, mais bien le fait que sa fille ne soit plus avec lui. Juste ce constat l’a rendu encore plus triste et coupable des décisions prises dans son ancienne vie. Même si la première fois, elle ne se rappelait pas grand-chose puisqu’elle n’avait pas la mémoire qu’elle a maintenant. Vivre avec son père policier l’a rendu plus sûr d’elle-même.

Pour lui faire plaisir, en vieillissant, Bella décida de le suivre comme son ombre. C’était la princesse à papa dans cette vie-là après tout. À 1 an, elle avait dit son premier mot « papa » ; à 3 ans, elle parlait presque parfaitement, même si elle faisait semblant de faire les erreurs propres aux enfants à l’extérieur de la maison. Il n’y avait qu’avec son père qu’elle dévoilait son génie. À 5 ans, elle lisait tout ce qui lui tombait sous la main. Au fil du temps, elle décida de faire une première demande à son père et d’étudier à la maison.

Bien entendu, Charlie n’était pas sûr de cette décision, mais décida de lui faire plaisir et l’inscrivit à la maison. Ce fut la meilleure décision de sa vie.

***

Sa fille s’épanouissait en faisant l’école à la maison. À l’âge de 12 ans, elle était déjà au lycée. Si elle continuait dans cette direction, à l’âge de 14-15, elle serait rendue à l’université. En plus de tout cela, son Isabella étudiait la bourse et avait déjà ramassé une quantité astronomique d’argent dans son compte en fiducie. La fierté l’étouffait devant son génie. Il n’y avait que lui qui en connaissait tout l’étendue. En ce moment, sa merveilleuse fille avait décidé de participer à un concours de musique. Depuis l’âge de 9 ans, Isa avait décidé de suivre des cours de danse, d’arts martiaux et de chant. Sa maladresse première était belle et bien chose du passé.

Pendant que lui gravait les échelons au poste de police, sa fille s’entraînait, étudiait et devait une merveilleuse jeune femme. Elle aidait au centre d’aide pour sans-abri également et rendait visite dans les deux garderies à Forks. Bien qu’elle étudiât à la maison, elle se faisait sa propre vie sociale auprès des enfants et des sans-abri. Un certain nombre de ces sans-abri en question se trouvaient être d’anciens combattants qui l’on également aidé dans son entraînement.

Si un jour on lui avait dit à quel point il serait fier des accomplissements de sa petite princesse, il ne l’aurait peut-être pas cru. Eh bien, oui, mais pas à ce point-là. Elle passait également du temps au poste de police avec lui et il lui avait apprise à se servir d’une arme à feu de point ainsi que d’un fusil à sniper. Tous ses coéquipiers de service étaient en adoration devant sa princesse. Quoi de plus normal avec tout ce qu’elle peut faire et comment elle traite tout le monde comme une extension de la famille. Le poste de police de Forks était leur famille.

***

Bella était maintenant sur la scène du concours de musique. Sans que son père ne le sache, elle s’était également entraînée à composer de la musique sur son ordinateur et la platine qu’utilise les DJ. Elle avait construit son matériel elle-même grâce à ce don’t elle pouvait se rappeler sur le futur. Elle avait même construit un logiciel pour l’y aider. Ceux de cette époque était comme préhistorique comparé au futur. La jeune femme avait décidé de rendre hommage aux anciens combattants qui l’aidaient au quotidien et produit la chanson « Legends Never Die ».

Les légendes ne meurent
jamais Quand le monde t’appelle
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
Les légendes ne meurent
jamais Elles deviennent une partie de vous
Chaque fois que vous saignez pour avoir atteint la
grandeur Implacable, vous survivez
Ils ne perdent jamais espoir quand tout est froid et que les combats sont proches
C’est profondément ancré dans leurs os, ils partiront en fumée quand le feu sera féroce
Oh, relevez-vous, parce que

Les légendes ne meurent
jamais Quand le monde t’appelle (le monde t’appelle)
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
Les légendes ne meurent
jamais Elles deviennent une partie de vous (devenez une partie de vous)Chaque fois que vous saignez pour avoir atteint la grandeur
,
les légendes ne meurent jamais

Ils sont écrits dans l’éternité
Mais tu ne verras jamais le prix que cela coûte
Les cicatrices accumulées toute leur vie (vies)
Quand tout est perdu, ils reprennent leur cœur et se vengent de la défaite (oh-oh)
Avant que tout ne commence, ils souffrent du mal juste pour toucher un rêve (oh)
Oh, relevez-vous, parce que

Les légendes ne meurent
jamais Quand le monde t’appelle (le monde t’appelle)
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
(Tu les entends crier ton nom ?) Les légendes ne meurent
jamais Elles deviennent une partie de toi (deviennent une partie de toi)Chaque fois que tu saignes pour avoir atteint la grandeur,

les légendes ne meurent jamais

Quand le monde crie ton nom (nom)
Te supplie de te battre
Relève encore une fois
Relève toi-même, parce que

Les légendes ne meurent
jamais Quand le monde t’appelle (le monde t’appelle)
Peux-tu les entendre crier ton nom ?
(Tu les entends crier ton nom ?) Les légendes ne meurent
jamais Elles deviennent une partie de toi (elles deviennent une partie de toi)Chaque fois que tu saignes pour avoir atteint la grandeur,

les légendes ne meurent jamais

Et se fut la gagnante du concours ainsi que le début d’une toute nouvelle aventure pour elle.

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Me revoilà à l’âge de 17 ans, moment clé de ma vie précédente : complétement diplômée du Lycée, un BAC en Musicologie et Recherche Création en poche, une ceinture noire en arts martiaux (principalement du Krav Maga), une carrière de chanteuse avec un album de sortit ainsi que quelques singles. Je ne m’étais pas produit en spectacle ou en concert parce que ça ne m’intéressait pas. Personne ne savait à quoi je ressemblais. En plus de cela, je m’étais fait une identité secrète d’auteur compositrice de chansons hits et auteur de romans uniques. Cette vie était bien meilleure que la précédente. Le fait d’avoir travaillé mon bouclier mental en étant encore humaine m’avait cependant accordé beaucoup plus de satisfaction que tous mes accomplissements réunis.

Entre-temps, j’avais fait le tour des États-Unis, m’achetant de nombreuses propriétés que j’avais réemménagé et refait la décoration pour ensuite les louer quand je n’y étais pas pour un revenu supplémentaire. Prenez ça Cullens ! Je fais ma propre fortune sans besoin d’un médium ni de vos capacités surhumaines !

Ah! Un autre changement dans ma vie : secrètement, j’ai subi une hystérectomie complète il y a un peu moins d’un an. Plus aucune possibilité d’enfanter. Bye bye Renéesmée ! Je n’ai plus l’équipement nécessaire pour avoir des enfants. Peu importe ce qu’il m’arrive. C’était aussi une grande satisfaction qui m’envahissait quand j’y pensais. Une découverte que j’avais fait pendant mes voyages : Peter, le fils de venin de Jasper, se trouvait être mon grand-oncle biologique du côté de René. Comment est-ce que j’ignorais ce fait dans ma vie précédente ?

Quand je l’ai rencontré il y a deux ans, il savait juste et m’a pris à part pour m’expliquer tout ce qu’il m’avait été caché du monde vampirique la dernière fois. La vraie gouvernance par les Volturi, la vraie signification d’un compagnon et comment on le sentait au plus profond de soit vis-à-vis de la bonne personne, la dynamique d’un coven sain... Et mon Dieu que tout avait plus de sens et de logique dans mon esprit après cette conversation ! Pendant toute l’année et demie où j’étais encore humaine dans une relation avec ce vampire de pacotille, j’avais été « charmée », modelé dans ce qu’il voulait de moi. En un mot, j’avais été droguée, sevrée, puis droguée à nouveau. Tout avait été orchestré par le télépathe et la médium.

Eh bien, maintenant que j’avais tous les éléments en mains et mon don sous contrôle, ça n’arrivera certainement pas !

Cette fois, je me suis rendu en Italie de mon plein gré pendant un temps mort dans mes activités. J’étais directement allé à Volterra en demandant une audience aux Rois. J’ai réussi à lever mon bouclier le temps qu’Aro puisse lire mon esprit sans un mot de plus que nécessaire. L’expression figée de surprise sur son visage restera longtemps gravée dans mes souvenirs quand il était sorti de ma tête.

Retour en arrière

- Je vois, était tout ce qu’il put répondre à mon cas avant de partager mon histoire avec les autres souverains et la garde présente.

- Dios mio, souffla Caius en me regardant avec respect.

- Ils ont fait quoi ? Siffla Marcus.

- Ce n’est pas encore arrivé, techniquement, haussais-je les épaules à ce moment-là. Je ne sais pas vraiment comment j’ai réussi à revenir au moment de ma naissance tout en conservant ma mémoire et mes facultés mentales de vampire à ma mort. C’est grâce à oncle Peter que j’ai pu tout mettre dans l’ordre dans ce qu’il s’était vraiment passé dans l’ancienne chronologie. Cette fois-ci, j’ai vraiment les armes nécessaires pour ne plus répéter les erreurs commises avant.

- Pourtant, ce n’étaient pas TES erreurs, mais celles du clan Cullen, riposta Aro.

- En effet, mon enfant, confirma Caius. Cela n’a jamais reposé sur tes épaules, même s’ils ont fini par te l’imposé comme fardeau.

- Puis-je vous demander d’être transformé ici à 20 ans ? Questionnais-je soudainement. Je n’ai pas vraiment envie d’être figé à ce stade physique et mental où les hormones ne sont pas encore toutes à fait stables. Je frissonne d’horreur en imaginant être à la même place que Dickward et SuckAliss Colmoncul pour l’éternité.

Les hurlements de rire retentirent de partout dans le château, prouvant par A + B que tout le monde avait écouté ce qu’il s’était dit dans la salle du trône. Hilarité que les Rois manifestèrent également en entendant mes surnoms pour les deux vampires adolescents qui me répugnaient le plus. J’ai eu un sourire auto-satisfaite à leurs réactions.

Fin du Flash Back

Je sortis de mes pensées quand on annonça la descente de mon vol. Je savais juste que papa serait là pour m’accueillir avec Billy et Jake. Un changement qui était fait également : nous habitions maintenant à la Réserve Quileute. Plus de harceleur par la fenêtre ! Le soulagement ultime. Descendre de l’avion et récupérer mes bagages s’est fait assez rapidement, repérer mon père et les autres pas vraiment, mais j’ai finis par les atteindre.

- Hé papa ! Gamelle! Jake! Souris-je, véritablement heureuse de les revoir après 3 ans à faire mon « tour du monde ».

- Salut princesse ! répondit papa en me prenant dans ses bras.

-Cloches! s’exclama Jake tout sourire.

- Hey Bella, me salua tranquillement l’ancien de sa chaise roulante.

La conversation se fit facilement pendant le voyage de retour à la maison. C’était génial le sentiment d’appartenance que j’avais pu développer dans cette vie-ci en ne me cachant plus derrière ma timidité et ma réserve. Notre nouvelle maison depuis quelques années avait été construite juste à côté de celle de Billy et Jake.

- Home Sweet Home ! fis-je tout sourire en entrant avec mes bagages.

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Vendredi soir (arrivée à la maison à Forks)

Ce qui m’excitait le plus dans notre nouvelle maison proche de celle de Jacob et Billy, c’était ma salle de musique au grenier. Alors, après avoir déballé toutes mes affaires dans ma chambre, je m’y rendis et m’extasiai devant mon matériel d’enregistrement et de production musical. J’avais même une guitare sèche ainsi qu’un piano pour moi. C’était le rêve pour une diplômée de musique comme moi. Une nouvelle chanson en tête, je me devais d’essayer toutes ces nouvelles choses. Programmer la musique était maintenant d’une facilité enfantine pour moi et m’enregistrer au piano également. J’avais intitulé ma nouvelle chanson « Potence » :

Le feu brûle
Projetant une ombre
Les gens regardent
En attendant la chute
Des murmures se glissent
Sous la potence
Les gens parlent
Nous pourrions tout perdre

Dites-leur que quelque chose va arriver
Il y a du sang dans l’eau
Donnez-leur un avertissement

Que tout s’effondre
Brûle le château Jusqu’au sol
Accroche les mensonges, pas de déguisement
C’est notre heure
Laisse tout s’effondrer
Descendre, descendre

Pointant nos flèches
Se battant pour la gloire
Chaleur dans l’étroit
Nous pourrions tout perdre

Que tout s’effondre
Brûle le château jusqu’au sol
Accroche les mensonges, pas de déguisement
C’est notre heure
Que tout s’effondre
Brûle le château jusqu’au sol
Tous les cris, alibis
C’est notre heure
Que tout s’effondre
Descendre, tomber

Vers le bas Vers le bas
, vers le bas

Que tout s’effondre
Brûle le château Jusqu’au sol
Accroche les mensonges, sans déguisement
C’est notre heure

Que tout s’écroule
Brûle le château Tous
les cris, les alibis
C’est notre heure
Que tout s’écroule
Descendre, descend

L’enregistrement fait, je la postai sur mon profil musical et partie prendre une douche et me coucher.

Samedi

Il avait été décidé que j’enseignerais le cours de musique optionnel. Un cours axé sur le chant et le remix de sons au lycée de Forks. Je me demandais comment les Cullen allaient réagir en me voyant enseigner au lieu d’étudier comme élève. La première réunion des enseignants se déroulait dimanche, donc demain. Cela faisait un peu plus d’un mois que je rencontrais l’équipe enseignante via vidéo-conférence afin qu’ils puissent organiser ma salle de classe avec le matériel que j’avais donné à l’école pour que ça puisse avoir lieu. En attendant, je passais du temps à relaxer avec mon père.

Dimanche

J’allais enfin voir qui s’était inscrit à mon cours. Je savais que j’avais au moins 8 étudiants, même si j’avais assez d’équipement pour une quinzaine. Peut-être était-ce mieux ainsi.

Liste des étudiants (Note de l’auteure : Imaginez les noms de famille de l’histoire, même si j’en ai inventé au travers. Le cours est uniquement offert aux terminaux) :

- Eryne 

-Lierre

-Caleb

-Jaspe

-Rosalie

-Fourmi

-Derick

-Pamela

Il y en avait quelques uns que je ne connaissais pas. Les seuls que je connaissais étaient les Cullen. Bref, tous les professeurs étaient gentils avec moi et m’aidaient à m’organiser dans mes classeurs. Un gros changement vis-à-vis de mes souvenirs d’étudiantes ici, sauf qu’aujourd’hui j’étais le prodige revenu avec un BAC universitaire en musicologie etc. Les devoirs pour l’année ainsi que les divers projets étaient tous déjà prêts à être distribués. Une bonne chose de faite. Le reste de la journée a été consacrée à m’entraîner au gym et à cuisiner pour la semaine.

Lundi

L’heure de vérité était arrivée. Café et bol de céréales engloutis, je pris mon sac d’ordinateur avec tous mes papiers et sautai sur ma nouvelle moto (une Ducati vert forêt). Il y avait déjà quelques étudiants d’arrivés qui m’observaient arriver sur ma moto. Un sourire narquois se peignit sur mes lèvres. Oh la surprise qu’ils auraient tous à midi en me voyant dîner à la table des professeurs ce midi. Aujourd’hui, j’avais le cours d’introduction à 13h. J’avais donc ma salle de classe à moi seule tout l’avant-midi. J’allais en profiter pour enregistrer une autre chanson. C’était fou comment j’étais inspirée ces derniers temps. Juste avant de commencer, je remarquai les Cullen arriver et au moment où Jasper débarqua, j’étirai mon bouclier et lui mis une bulle autour de la tête et autour des narines pour filtrer l’air autour de lui. La tension qu’il avait s’envola sous mes yeux et je lui envoyai mon encouragement directement dans le bouclier pour qu’il le sente. Son regard se tourna soudainement vers moi et comme je sentis sa reconnaissance m’arriver, je sus qu’il avait compris comment le faire avec le bouclier sur lui. Je me tournai vers mon système et commençai à chanter « Meet Me On The Battlefield » avec la musique déjà composée :

Pas le temps de se reposer
Pas d’oreiller pour ma tête
Nulle part où fuir Pas
moyen d’oublier
Autour, les ombres rampent
Comme des amis, ils me couvrent Envie
juste de me coucher et enfin
d’essayer de dormir un peu

Nous continuons à travers la tempête
Soldats fatigués dans cette guerre
Rappelez-vous ce pour quoi nous nous battons

Retrouve-moi sur le champ de bataille
Même dans la nuit
la plus sombre, je serai ton épée et ton bouclier, ton camouflage
Et tu seras à moi
Échos et les coups de feu retentissent
Nous serons peut-être les premiers à tomber
Tout peut rester pareil, ou nous pourrions tout
changer Retrouvez-moi sur le champ de bataille

Nous sommes face à face
avec notre propre race
humaine Nous commettons à nouveau les péchés, et nos fils et nos filles paient
Notre histoire souillée se répète
Mais nous pourrions la changer si nous nous levons forts et prenons les devants

Quand j’étais plus jeune, on m’a nommé
Une génération qui n’a pas peur
Pour les héritiers à venir, soyez courageux

Et retrouve-moi sur le champ de bataille
Même dans la nuit
la plus sombre, je serai ton épée et ton bouclier, ton camouflage
Et tu seras à moi
Échos et les coups de feu retentissent
Nous serons peut-être les premiers à tomber
Tout peut rester pareil, ou nous pourrions tout
changer Retrouvez-moi sur le champ de bataille, ooh
Oooh-ooh

Nous continuons à travers la tempête
Soldats fatigués dans cette guerre
Rappelez-vous ce pour quoi nous nous battons

Retrouve-moi sur le champ de bataille
Même dans la nuit
la plus sombre, je serai ton épée et ton bouclier, ton camouflage
Et tu seras à moi
Échos et les coups de feu retentissent
Nous serons peut-être les premiers à tomber
Tout pourrait rester pareil, ou nous pourrions tout changer (nous pourrions tout changer)
Retrouvez-moi sur le champ de bataille

Retrouvez-moi sur le champ de bataille (nous pourrions tout changer)

Reconnaissance de soi, curiosité et intrigue me sont parvenues tout au long de l’enregistrement me faisant sourire. Le reste du temps, je mis en place les bureaux pour ensuite me rendre à la cafétéria pour manger avant que les étudiants ne sortent de leurs classes.

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Ce qui était amusant dans l'enseignement dans un lycée où les élèves ont ton âge, c'était la confusion de voir quelqu'un du même âge qu'eux à la table des professeurs sur l'heure du midi. Tranquillement, les autres professeurs arrivent également et échangent des sourires amusés avec moi quand ils voient la réaction des élèves. 

 - Je ne crois pas m'être jamais jamais autant amusée, dis-je au prof de biologie à côté de moi, un sourire narquois aux lèvres. Si j'avais su que ma présence parmi vous allait faire autant de bruits, je serais peut-être venu enseigner l'année passée.

Banner éclata de rire en m'écoutant. 

- Ils ont probablement jamais vu de génie enseigner tout de suite après leur premier BAC en poche, s'amusa-t-il en réponse. D'habitude, ils choisissent d'aller au Doctorat ou d'étudier sur un autre BAC dans une autre branche. 

- Qui a dit que je ne le faisais pas également? lui fis-je un clin d'oeil. Je le fais en ligne en écriture créative ET en histoire internationnale. Génie, tu sais?!

C'était autant amusant de le choquer que de choquer les étudiants par ma simple vue. Je me sentis encore plus malicieuse tout d'un coup quand j'ai eu une nouvelle idée. 

- Hey mon beau Major, Capitaine s'ennuiiiiit de son père, susurrais-je dans un chuchotement que personne d'humain n'aurait sut comprendre.

Ayant mis un écouteur juste avant de dire ça, j'ai fais jouer la chanson que j'avais enregistrer avec Peter pour ce moment intitulée « Can You Hold Me » :

It feels like a tear in my heart
Like a part of me missing
And I just can't feel it
I've tried and I've tried
And I've tried
 
Tears on my face I can't take it
If lonely is a taste then it's all that I'm tasting
Do you hear my cry?
I cry, oh
 
Can you hold me? 
Can you hold me? 
Can you hold me in your arms?
 
Just wrap me in your arms, in your arms
I don't wanna be nowhere else
Take me from the dark, from the dark
I ain't gonna make it myself
Put your arms around me 
Put your arms around me 
Let your love surround me
I am lost
I am lost
 
If I ain't got you here
If I ain't got you, I ain't got nothing at all
 
Can you hold me? 
Can you hold me? 
Can you hold me in your arms?
 
In your arms? (Yeah, yeah)
Yeah, I feel like it's just me, feel like it's just me
What it gon' take? What it gon' be?
I don't even know (it's not just you)
But I'm lonely
Feeling like I don't even know me, I don't even know me
(I feel it too) Gotta have you gotta see you
(Yeah the only thing I have to think about
The only one I that can't live without) I see you
(I need you to hold me now)
 
If I ain't got you 
If I ain't got you 
I ain't got nothing 
I ain't got nothing 
If I ain't got you
I ain't got you
If I ain't got you
I'm lonely
If I ain't with you I'm lonely
I'm lonely
I need you
I need you
 
Can you hold me? 
Can you hold me in your arms?
 
Feel like it's just me, like it's just me
What it gon' take? 
What it gon' be?
I don't even know, I don't even know
But I'm lonely, lonely
Feel like I don't even know me
Feels like I don't even know me
I don't even know me
 
(Can you hold me in your arms?)

C'était ahurissant le mouvement collectif qu'ils ont tous fait au même instant pour me regarder. J'envoyai un bisous sur la joue à Jasper en mode émotion par mon bouclier en lui faisant un clin d'oeil discret. Je reçus un SMS au même instant et pris mon cellulaire pour regarder. C'était de la part de Peter :

« Je crois que tu viens de tuer mon papou ;) » 

Je ris toute seule en jetant un bref coup d'oeil vers le papou en question. Il avait l'air perdu. Pauvre Jasper. Ayant terminée de manger, je regardai l'heure et vis qu'il restait une demi-heure avant de donner mon cours. 

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Je ne fus pas trop étonnée lorsque la première personne arrivée dans ma classe fut Jasper. Sa première question? 

- Comment connais-tu Peter?

- C'est mon grand-oncle biologique du côté de ma mère, souris-je avec un clin d'œil.

- Merci d'avoir protégé mon esprit et apaisé mon don autour de tout le monde, me remercia-t-il juste avant que les autres commencent à arriver.

Sans parler de ta soif de sang, continuais-je dans ma tête, un sourire narquois aux lèvres. Je commençai le cours par expliquer le contenu du cours : les projets de recherches sur des chansons connus, ceux créatifs où ils devront créer de nouvelles chansons et le projet final qui conteras pour 40% de la note finale qui se fera en équipe. Mélangé à la partie créative, il y avait bien sûr la création du son qui allait avec les paroles. L'introduction étant faite, je leur passai un vidéo de moi-même dans mon studio d'enregistrement de New York en train d'expliquer toutes les différentes étapes de production. Le cours se termina sur un devoir que je leur remis sur le processus et le choix de leur chanson pour le premier projet qui sera à remettre dans un mois. 

- Alors, Major, satisfait d'être tenu en laisse? me moquais-je en levant la tête dans sa direction.

- C'est fou ce qu'on croirait entendre Peter, sourit-il à son tour. 

- Normal, c'est de famille! fis-je avec un clin d'œil. 

- Comment va-t-il? Ça fait longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles...

- Il va bien, mais chaque fois qu'il est sur le point de trouver ton numéro de téléphone

- Alisbitch le change et détourne sa prise de contact, répondis-je en ramassant mon sac d'ordination. Oh, et, mon bouclier est permanent pour tes pensées, profites en pour te poser les bonnes questions sur la dynamique de ton clan sans être interrompu pour une fois. Pour l'odeur, je devrai te le refaire à tous les jours en cours. Sérieusement, Jasper Withlock, le Major ne mérite pas d'être méprisé et mis en retrait. Un guerrier doit être respecter et remercier pour sa protection.

Je le regardai droit dans les yeux, fin prête à partir, et lui fis la révérence que les femmes faisaient à leurs maris lorsqu'ils partaient en guerre. C'était le signe qu'ils devaient revenir à la fin ainsi qu'un signe de respect pour leur bravoure. Je le vis se raidir et prendre la position droite de l'armée. Il était toujours là après tout. 

***

Le premier mois de cours passa de façon assez rapidement et je vis qu'il réfléchissait et se perdait beaucoup dans ses pensées. Le deuxième cours, je lui avais donné le numéro à Peter ainsi que l'information que mon bouclier protégeait des visions également, alors j'imaginais qu'ils s'étaient dit beaucoup de choses. J'avais aussi remarqué sa distance d'avec Alice, la panique de cette dernière et Edward qui semblait perdu parce qu'aucunes des visions de sa sœurs ne s'était réalisées et qu'elle était incapable d'en avoir de nouvelles.

Puis, la moitié de l'année était passée. L'épisode des nomades n'eut pas lieu puisque Peter et Charlotte s'en étaient chargés comme convenu. Entre-temps, mon double BAC en écriture créative et en histoire internationale avançait bien et j’avais condensé deux ans en une seule.

On était maintenant durant les fêtes de Nöel et je me promenais le long de la frontière avec mes écouteurs sur une musique que j’avais déjà composé pour l’une de mes nouvelles chansons que j’avais intitulé « Who Are You » :

Do you feel safe?

Out in the light

Or is this the place

Where monsters hide?

You're not such an easy target

One minute I know you then I don't

I know you then I don't

You're not such an easy target

One minute I know you then I don't

I know you then I don't

Hello, who are you?

Hello, who are you?

Who are you?

Hello, who are you?

Hello, who are you?

Who are you?

You can't escape

You can't outrun

Your DNA

What's in your blood

You're not such an easy target

One minute I know you then I don't

I know you then I don't

You're not such an easy target

One minute I know you then I don't

I know you then I don't

Hello, who are you?

Hello, who are you?

Who are you?

Hello, who are you?

Hello, who are you?

Who are you?

Who are you?

Who are you?

Who are you?

Who are you?

Who are you?

Who are you?